Les Battantes de la région de Tambacounda

3ème partie

Diariétou Koïta Sakho

Les battantes de la région de Tambacounda ont en commun leur farouche volonté de lutter pour l’éradication de la pauvreté à Tambacounda. Leur ferme détermination est orientée vers l’accès au pouvoir, au savoir, aux richesses et le respect des droits humains pour plus d’équité

Tresseuse de son état, Diariétou Koïta, mieux connue sous le nom de Coumba Maraka, a fini de convaincre les Tambacoundois que le premier atout de la femme c’est son métier. La large palette de modèles proposés et l’affluence de la clientèle attirée par sa dextérité font l’unanimité et sont les marques de son professionnalisme. Après avoir conquis le cœur des émigrés par un détour en France, elle s’impose en ouvrant un centre de formation de coiffure d’un montant de 9 Millions obtenu à la force des doigts. Dès l’âge de sept ans, elle a profité d’une poupée amenée par sa mère de la Mecque pour apprendre le métier de tresseuse ce qui lui a permis de fonder une famille et de prendre la place de son défunt père pour s’occuper de toute sa famille. A présent, le salon ultra moderne érigé au quartier Salikéné fait la fierté de Tambacounda. Son frère Hamet Koïta est actif dans la production de films de mariages, dont les cassettes ouvrent d'autres opportunités pour imposer l’initiative au stade suprême de la création d’emplois. A côté du tressage, de la formation de ses 30 élèves, Coumba Maraka s’emploie dans la coiffure, sa renommée monte crescendo et son talent a dépassé les frontières. La route des Etats-Unis lui est ouverte.
A suivre…..d'autres portraits de battantes