Ndeye Penda Sidibé: La reine des tresses, du foulard et du chapeau à Tambacounda

Par Assane Diallo / Tambacounda.info /

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Née en 1966 dans le bassin arachidier, Ndeye Penda Sidibé a débarqué dans la capitale orientale en 1984 avec dans ses bagages une forte connaissance de la coiffure qu’elle a acquise dés l’age de 16 ans. Cette dame courtoise n’a pas fait de hautes études. Son cursus scolaire s'arrête en classe de 5e secondaire. En 2007, elle ouvre son salon de coiffure dénommé « Touba coiffure » sis au quartier Camp Navétane de Tambacounda juste après l’école primaire Lamine Danfakha. Ces œuvres est faites avec cœur. Cette sublime créature, nous dit-on dans son fief, a le « don du ciel » pour avoir conquit la gente féminine de Tambacounda. Reine de la tresse, du foulard et du chapeau à Tambacounda, Ndeye Penda Sidibé est entrain de flirter avec succès ce métier qu’elle compte mener dans tous les coins de la région orientale.

L’idylle entre la coiffure et la dame Ndeye Penda Sidibé date de sa tendre enfance, plus précisément dés l’age de 16 ans. « J’ai toujours été coquette. Toute petite, je me plaisais à m’occuper de mes cheveux et de ceux d’autrui. Je m’amusais à faire de petites tresses, qui se révélèrent des réussites. Aussi des gens qui l’ont remarqué, à l’image de mon entourage, ne cessaient de suggérer vivement à mes parents de m’inscrire dans une institution de coiffure ». Une option finalement adoptée. Et la native du Saloum devenue une Tambacoundoise à part entière aura quand même eu le temps d’étudier jusqu’en classe de 5eme secondaire pour ensuite abandonner "les bancs" et se consacrer à son rêve celle de rendre belle. Seulement, elle était aveuglée par l’amour fou qu’elle éprouvait pour la coiffure. Ce qui écornera d’ailleurs ses études. En effet dotée d’une créativité innée, Ndeye Penda pour ne pas la nommer s’illustre sous nos latitudes à travers ses légendaires tresses, foulards et chapeau. D’autant que ses œuvres « faites  avec cœur comme des fromages affinés Suisse » s’exportent. Débarquée de la capitale orientale en 1984, elle a continué son activité mettant en place son salon de coiffure ayant pignon dans le populeux quartier de Camp Navétane à quelques encablures de l’école élémentaire, Lamine Danfakha, dénommé « Touba Coiffure ». Ceux qui ont l’habitude d’emprunter l’artère principale menant vers ce quartier ont certainement remarqué l’imposante enseigne « Touba Coiffure » contiguë sur une ruelle. Lequel centre de beauté fait courir la quasi-totalité des demoiselles et dames, issues de toutes les couches sociales. Celles-là soucieuses de leur paraître. C’est dans ce salon de coiffure, espace de soins capillaires, de sensations, temple des fameux foulards et de bien être, que nous avions trouvé la dame Ndeye Penda Sidibé, entourée de ses élèves. Menue, teint d’ébène, la maîtresse de céans, qui est loin d’avoir une beauté factice ne semble pas du tout alors emportée par cette vague de succès incontestable. A contrario, elle garde résolument la tête sur les épaules malgré son age. En effet, elle nous est apparue décontractée, emmitouflée dans un ensemble sobre de grand boubou, comme, elle sait la porter. Non sans suspendre la radio, car elle est tout le temps à l’écoute de l’information. Ndeye emploient et forment beaucoup de jeunes filles Tambacoundoises, qui ont atteri chez elle soit par choix soit par manque de repère et de travail dans une ville pauvre comme Tambacounda. Tambacounda.info lui souhaite bon vent et l'encourage pour ceux qu'elle est en train de léguer à la jeunesse tambacoundoise qui à de la peine à trouver des structures de formations professionnelles dans notre régio.