Choisir feu El Hadji Boubacar Diop, parrain des journées de l’excellence qui se tiendront les 30, 31 juillet et 1er aout prochain, un choix ne pouvait etre judicieux compte tenu des qualités de l’homme multidimensionnel qui a servi les populations Tambacoundoise jusqu’à son rappel à Dieu une aube d’un 26 septembre 1993 à Dakar.
« Il n'y a guère au monde un plus bel excès que celui de la reconnaissance » disait La Bruyère. L’inspection départementale de l’éducation nationale de Tambacounda, dirigée par Ibrahima Dominique Diouf qui a choisi Feu El hadji Boubacar Diop comme parrain des journées de l’Excellence qui auront lieu, les 30, 31 Juillet et 1er Aout prochain dans le temple des officiers du camp militaire Mamadou Lamine Dramé n’a pas enfreint ce proverbe. Car, feu El Hadji Boubacar Diop a rempli tous les critères pour que l’IDEN porte son choix sur lui. L`homme né en 1926 à Tambacounda était connu par son tempérament de gagneur c`est à dire de bien faire, sa disponibilité et son engagement pour les causes nobles. A Tambacounda, ou il a fait ses humanités, il jouissait d`une réputation de planificateur hors pair. Ce renom, « Gorgui Diop » comme l’appelaient ses intimes, l`a forgé aussi bien dans son éducation que son défunt père feu El hadji Magatte Diop lui avait inculquée que sur son parcours professionnel comme Instituteur à Dialacoto puis à l’école « Dépôt » actuelle Sada MaKa Sy ou il a enseigné de grands hommes pour ne citer que le sénateur Souty Touré, ancien ministre et ancien maire de la commune de Tambacounda avant d`etre nommé Directeur de l’école régionale actuelle Batou Diarra. De son vivant, l’homme a consacré aussi sa vie à la jeunesse de Tambacounda et au sport. Il devient ainsi le premier président de l’équipe phare de la ville le « Niani ». Première équipe de la ville à accéder en première division. En toutes les occasions, Feu « Gorgui Diop » s` était montré à la hauteur de toutes les missions qui lui ont été confiées par ses collaborateurs. Ce n`est pour rien qu’il a été syndic à la mairie de Tambacounda jusqu’à sa retraite. Pour arriver à ces résultats, il était allé à la recherche du savoir faire dans divers coins du pays en particulier et du monde en général. Ses différentes pérégrinations en Europe avaient permis à ce grand Monsieur d`apprendre dans cette autre école, celle de la vie. Son mérite n’avait jamais souffert d`aucune contestation de la part de ceux qui ont suivi son cheminement professionnel. D`ailleurs ses anciens compagnons et frères feus Abdoulaye Diallo, Tamsir Tall et Alioune Tall sans compter l’ancien maire Moussa Diallo (que dieu lui donne longue vie et santé de fer). Ces derniers ne tarissaient pas d`éloges a l`endroit de l`homme, du technicien et du développeur. Sa pondération, son sérieux, sa disponibilité, sa conduite exemplaire et son sens des relations humaines ont été toujours salués et continuent d’illuminer le chemin de ses enfants (Abdoulaye Diop, les jumeaux, Ousseynou et Assane Diop, Fatou Kiné Diop Diagne, Alioune Badara Diop, Pape Matar Diop, le jumeau, Adama Diop, Abdou Karim Diop, Mamadou Paul Diop et enfin Nafissatou Diop Mbodji). On ne peut obliger aujourd’hui ses enfants à se lancer dans l`inconnu. Ils agissent après moult réflexions et après avoir analysé tous les avis. Feu El Hadji Boubacar Diop était marié à une épouse que nous souhaitons longue vie et une santé de fer. Aujourd’hui que vous êtes parti à jamais mais nos prières vous accompagnent. « Une journée bien employée donne un bon sommeil, une vie bien employée procure une mort tranquille » disait Léonard de Vinci.