Un chasseur répondant au nom de Djiby Thiam âgé de 45 ans domicilié au quartier Saré Guilél de la commune de Tambacounda et agro-pasteur de son état, a été découvert le dimanche 12 janvier 2014 vers 19 heures dans la forêt de Saré Ngaye, dans la communauté rurale de Koussanar, gisant dans une marre de sang. Les circonstances du décès ont été identifiées. Le chasseur s’est donné la mort en manipulant son arme sans prendre des mesures de sûreté qui s’imposait.
Scène d’horreur dans la forêt du village Saré Ngaye située dans la communauté rurale de Koussanar département de Tambacounda. Le vieux chef de village qui s’affairait autour de ses troupeaux, a aussitôt entendu une détonation et des cris provenant des herbes touffues à quelques mètres de son troupeau, le dimanche 12 janvier vers 19 heures. Sans désemparer, le vieux accourt sur les lieux pour y voir clair. Sur place, il a failli tomber des nues lorsqu’il a vu un homme couché sur le sol et gisant de son sang et criait au secours en pleine brousse. Après l’avoir remis de l’eau à boire, le chef est allé informer les populations du village mais c’était trop tard. Le chasseur avait déjà rendu l’âme. Une tragédie qui a plongé tout le village dans l’émoi et la consternation totale. Le corps sans vie identifié comme étant celui de Djiby Thiam, âgé de 45 ans, marié à deux épouses et domicilié au quartier Saré Guilél de la commune de Tambacounda, gisait dans une marre de sang, a été découvert par les villageois en plein milieu de la brousse. Informés, les gendarmes de la brigade mixte de Tambacounda se sont déportés dans cet endroit isolé de la brousse encore verdoyant, pour procéder au constat d’usage.
Dans cet espace éloigné des concessions, les hommes en bleu ont pu découvrir sur les lieux du drame un fusil de calibre 12, un vélo et un sac vide certainement que le chasseur avait amené par devers lui pour y mettre les perdrix tuées. De sources proches des pandores, Djiby Thiam qui était parti en chasse, comme d’habitude avec son fusil de calibre 12, ignorait totalement qu’il avait rendez-vous avec la mort. Il a voulu nettoyer son arme. Ainsi, en pleine brousse, il se serait mis à dépoussiérer et essuyer le canon de son fusil. Par inadvertance, il appuya sur la gâchette, ce qui provoqua un coup fatal, l’atteignant en pleine cuisse et causant plusieurs autres égratignures corporelles. Il a rendu l’âme après avoir perdu beaucoup de son sang. Prévenu de cette découverte insolite, le procureur de la République de Tambacounda a ainsi instruit l’ouverture d’une enquête par les pandores de la brigade mixte.
Ousseynou DIALLO /www.tambacounda.info /
