Tambacounda : animateurs, partenaires techniques et financiers de l’initiative 4R à l’école des techniques de communication

L’ONG LA LUMIERE, investie de la mission de fournir des services financiers aux ménages ruraux à faibles revenus de l’Initiative 4R, de la Résilience Rurale, a organisé un atelier (du 10 au 12 janvier 2014) de capacitation en techniques de communication de ses animateurs ainsi que des partenaires techniques et financiers. Objectif, harmoniser les messages à délivre aux communautés, pour leur engagement, leur participation, ainsi que leur compréhension des activités du programme.

L’initiative 4R, connu sous le nom de Résilience Rurale, est un programme conjoint de l’Organisation Non Gouvernemental (ONG) Oxfam et du Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) pour renforcer la résilience des communautés rurales en situation d’insécurité alimentaire. Cette initiative est fondée sur un modèle innovant qui combine 4 Stratégies de gestion des Risques : la réduction des Risques de catastrophes naturelles grâce a une gestion améliorée des ressources ; le transfert des Risques grâce a l’assurance agricole ; la réserve contre les Risques grâce à l’épargne et enfin la prise de Risque calculée grâce au crédit. Et l’ONG LA LUMIERE, est investie de la mission de fournir des services financiers aux ménages ruraux à faibles revenus. Pour le présent atelier, il s’agit de renforcement de capacité des animateurs de l’ONG LA LUMIERE ainsi que les partenaires financiers et techniques : OXFAM, PAM, PAPIL, CNAAS, ANCAR, INP. Pour Malick Ndong, conseiller de 4R, « cet atelier entre dans le cadre de l’harmonisation des messages que nous allons délivrer au communautés en terme d’engagement, en terme de participation, en terme de compréhension des activités ». Car les activités à mener doivent s’étendre dans les autres zones sans aucun problème. « Nous voulons en suite faire de sorte que les communautés puissent défendre elles mêmes leurs besoins et leurs droits vis-à-vis des élus locaux afin qu’ils s’engagent à soutenir les activités du programme, à prendre en charge un certain nombre d’activités, à travailler avec les communautés ». Dans le cadre de l’atteinte de l’objectif de la réduction de l’insécurité alimentaire et de l’amélioration de la résilience des populations, il faut l’implication de tous : les communautés, les partenaires, les bénéficiaires, les élus etc, pour un seul et unique discours, une seule et unique attitude afin de réaliser dans les délais, toutes les activités à mener dans les zones concernées par 4R. Les participants se sont particulièrement penchés sur deux modules : l’engagement des communautés pour la résilience et la sécurité alimentaire, en termes de plaidoyer vers les élus locaux qui doit passer par les communautés, pour qu’elles puissent dire de manière soutenue, de manière engagée, quelles sont leurs droits, quelles sont leurs attentes etc. Le deuxième module est lié à l’information, l’éducation et la communication pour que les animateurs soient bien formés pour pouvoir délivrer le bon message aux communautés. Pendants ces moment de partages et d’échange, les outils communicationnels ont été revisités : la terminologie, les concepts, les processus en terme de communication. Un échange sur la gestion des savoirs et la capitalisation des expériences a aussi été au menu. Selon le formateur, Ibrahima Soumaré, spécialiste de la communication, « ce sont des aspects très importants dans le cadre de la mise en œuvre du programme, car ils parlent de la visibilité, de la pérennisation mais aussi de la durabilité des activités et actions qui sont entrain d’être mises en œuvre en terme de développement ». Il faut toute fois noter que l’initiative 4R a démarré en Ethiopie en 2OO9 et a été lancé au Sénégal en 2012 pour 5ans. La phase pilote a démarré dans 12 villages de la communauté rurale de Koussanar, dans la région de Tambacounda.

 

Ansoumana SADIO / www.tambacounda.info /