Tambacounda : atelier sur les enjeux sur la commercialisation du bétail, le préfet pose ses doléances

C’est en marge de l’atelier de formation et de capacitation d’acteurs clés du secteur de l’élevage, ce vendredi, au centre de formation en santé, que le préfet du département monsieur Amadou Bamba Koné s’est prononcé sur la situation de la commercialisation de la viande dans la région.

Prenant la parole, monsieur Amadou Bamba Koné a commencé par souligner, l’approche novatrice et l’originalité du projet. L’importance du sous secteur de l’élevage n’est plus à démontrer, signifie-t-il à l’assistance. Aujourd’hui, l’élevage fait partie des leviers sur lesquels comptent s’appuyer les dirigeants, pour lutter contre la faim dans le pays, mais aussi atteindre l’autosuffisance en viande pour les populations, martèle le préfet. A l’en croire toujours, dans son intervention, il affirme qu’à travers les objectifs de l’atelier, il ose espérer que la filière bétail sera mieux gérer, avec des normes sanitaires plus améliorées, au grand bonheur des acteurs de la filière mais aussi des populations locales. Il poursuit que l’état est disposé à accompagner le secteur, et déjà le montant de 22 millions placé à la CNCAS, pour financer des activités en période de soudure, en atteste pour beaucoup.

Cependant, le patron de l’exécutif départemental a profité de l’occasion pour poser quelques doléances qui à l’entendre les évoquer, lui tiennent à cœur. Entre autres doléances servies, le préfet a demandé à ce que soit mis fin à l’abattage clandestin d’animaux destinés à la consommation. Aujourd’hui, regrette-t-il, n’importe qui se veut boucher et se livre sans respecter les conditions requises pour la vente. Il a aussi demandé à ce que les éleveurs bannissent la pratique de l’automédication et acceptent de faire consulter et soigner les bêtes par les services compétents en la matière. Le point qui a le plus semblé préoccuper le préfet est, les lieux de vente de la viande. Là-dessus, il a parlé avec insistance et dit souhaiter à ce que des lieux de vente aménagés et répondant aux normes sanitaires et environnementales soient aménagés pour les vendeurs afin d’éviter certaines maladies et autres contaminations car, la viande étant un produit destiné à la consommation, soutient monsieur Koné.

Par Abdoulaye FALL / www.tambacounda.info /