Conseil des Ministres à Tambacounda : Ces travaux herculéens qui attendent le gouvernement

Le Gouvernement du Sénégal se déplacera à Tambacounda pour les besoins du conseil des ministres décentralisés prévu le 24 avril prochains. Ces plus hautes autorités avec à leur tête le président de la République Macky Sall auront du pain sur la planche. Les populations attendent beaucoup de ce Gouvernement.

Que feront-t-ils ? Une région qui a besoin d’un plan d’urgence sur plusieurs points : l’économie par exemple, le sport, l’éducation, le tourisme, le social ou encore la culture. Tambacounda qui veut sortir dans la pauvreté et la léthargie, le président de la République et ses hommes,  n’auront pas droit à s’attarder au projet d’études à long ou moyen terme.

Il faudra surtout agir et vite agir. Une région qui doit être sauvée de par ses potentialités. Tambacounda dort encore loin des fortunes de la victoire. Cette région se doit d’entrer ou d’être vite au diapason au prochain millénaire. Dans le domaine sportif, les équipes cherchent toujours à se frayer un passage vers l’élite avec un stade qui tarde à être réceptionné.

Une région est aussi mal propre. L’enlèvement des ordures demeure un vrai problème et les routes sont étroites et mal éclairée. Beaucoup de services étatiques sont en état de dégradation très avancée. Le conseil régional est dans une situation lamentable car les conseillers ne viennent que quand il y’a session après avoir sollicité et obtenu les suffrages des populations. L’Etat n’a jamais construit de lycée digne de son nom encore moins un CUR.

Des structures sanitaires manquent de tout. Pas de plateau technique relevé. Autant de problèmes que les autorités auront à faire face. Les populations locales et Tambacoundois de la diaspora espèrent beaucoup au lendemain de cette importante manifestation. Des lampadaires dans tous les coins et recoins de leur ville, un meilleur développement du sport, des marchés bien fournis, des voiries urbaines, un transport urbain, l’exploitation des différentes ressources, l’éradication du grand banditisme frontalier et le développement de l’élevage, du tourisme et de l’agriculture. Cette dernière activité se fait beaucoup à la périphérie de la ville  et souvent dans les maisons avec des champs de mais. Ce qui favorise le développement des moustiques.

 

Ousseynou Diallo / Tambacounda.info /