Les acteurs intervenant dans le domaine de la santé de la reproduction, les responsables de structure des jeunes, entre autres acteurs sont à l’école pour un renforcement de capacité dans le domaine de la santé de la reproduction. Le fond des nations unies veut anticiper la prise en charge des adolescents jeunes et des femmes en ce qui concerne les crises et autres catastrophes naturelles. Raison pour laquelle, se tient cet atelier de trois jours à Tambacounda pour mieux capaciter les acteurs qui évoluent avec cette frange de la population.
Selon le docteur Cheikh Tidiane Mbengue, assistant du FNUAP, l’objectif est de mettre à niveau les acteurs pour qu’ils soient à la hauteur, avant qu’une crise ne survienne. Il faut avoir à maîtriser certaines techniques d’intervention d’urgence, pour pouvoir faire face à des situations, lors de catastrophes naturelles. Et nous avons aussi pensé que Tambacounda, du fait de sa position carrefour, doit avoir son personnel capaciter, raison aussi du choix de la région. Cependant, se demande le représentant du FNUAP, le personnel de santé, est-il en mesure de répondre rapidement et efficacement lors d’une situation d’urgence ? C’est pourquoi, le ministère ainsi que les partenaires de la santé, ont à investir dans ce domaine mais aussi au niveau des structures chargées de gérer les problèmes des jeunes telles que l’inspection de la jeunesse, le développement communautaire entre autres, pour capaciter les personnels. Et pour ce fait, le DMU, dispositif minimum d’urgence va être proposé aux acteurs durant leurs trois jours de formation, pour qu’à l’issue, ils puissent être à même de répondre promptement à n’importe cas d’urgence qui se présenterait à eux. Le DMU est un dispositif qui comporte beaucoup d’outils et va être proposé aux participants et qui assurément, leur sera d’un grand apport, martèle Mbengue. Avant de confier qu’à l’issue des journées de capacitation, les participants auront les outils et la capacité d’intégrer les démarches, la méthodologie et les connaissances dans le cadre local de développement. L’UNFPA investit beaucoup dans la région, ajoutera son représentant. Et cela entre dans le cadre du relèvement du plateau technique, de l’amélioration des services en terme de santé de la reproduction et de planification familiale. Nous avons aussi des programmes de réparation des fistules obstétricales, entre autres, assène-t-il. Nous ne souhaitons pas qu’il y ait des problèmes, a-t-il dit, non sans marteler que cela ne doit faire que le personnel soit formé et que nous travaillions à les doter de structures fortes et de matériels adéquats, termine-t-il.
Par Abdoulaye FALL / www.tambacounda.info /
