Depuis quelques temps, l’espace médiatique du Sénégal oriental s’est enrichi d’un nouvel organe de presse. Il s’agit d’un mensuel ALKUMA. Encore dans sa phase expérimentale et d’essai technique, ce mensuel d’infos générales s’inscrit déjà dans l’optique de la rénovation, de l’ouverture et du développement de la région orientale. Le leitmotiv de ce nouveau venu dans l’univers médiatique est «le développement».
Ceci traduit du reste la vision du Directeur général Maké Dangnokho, promoteur de la rénovation pour la région orientale. En effet, Maké Dangnokho s’est pourvu d’un plan directeur ambitieux pour ce nouvel organe de presse qui va s’agrandir avec une Agence de communication et une librairie moderne. Journaliste de profession, Maké Dangnokho qui faisait face à ses confrères lors d’un petit déjeuner de presse organisé dans les locaux du groupe, au quartier Diallobougou, non loin de l’hôpital régional prône des valeurs nobles pour sa région natale qu’il considère comme le berceau du développement du Sénégal. «Le bien être de la population réside dans l’excellence, et l’excellence est le fruit de la compétition qui rend un peuple fier», tel est quelque peu la façon de voir les choses du promoteur du groupe avec son portail web d’informations générales : www.alkuma.info. L’ambition de ses supports de communication consiste à participer à la diffusion d’une information crédible et inclusive sur les régions du Sénégal oriental : Kédougou et Tambacounda. Il s’agit aussi d’accompagner le gouvernement à travers ses différents services et sociétés publiques et parapubliques, les partenaires au développement (Ong, Gie, Mutuelle), les collectivités locales, les ASC dans leur commune volonté de mettre ces régions sur les échangeurs de l’émergence. Le mensuel régional Alkuma, qui passera hebdomadaire en mi-mai, compte mettre l’accent sur les questions de développement de la région naturelle du Sénégal oriental. « Après la vitrine très politique de son premier numéro, la Une de la prochaine parution, attendue le 22 avril, présentera un tout autre visage », promet le DG. Avant de noter : « Avec un tirage de 5 000 exemplaires, le mensuel, qui va passer hebdomadaire à partir de la mi-mai, compte traiter de questions d’économie, d’agriculture, de tourisme, d’élevage, de culture entre autres ». Il sied de rappeler que pour des exigences de communication, le journal créé en 2011, sous le nom de RESO (Racines et émergence du Sénégal oriental), est devenu Alkuma qui signifie parler en langue mandingue, présentée comme un trait d’union dans la zone. « On parle pour communiquer, on parle pour construire, on parle pour éduquer », explique le journaliste.
Pour sa première année, le groupe qui passera, dans quelques semaines, d’une entreprise individuelle à une société à responsabilité limitée (SARL), a un budget prévisionnel de 13millions 375 000 FCFA, dont un financement sur fonds propres de 2millions785 000 FCFA. Pour le reste, le groupe compte sur ses partenaires dont certains qui sont basés à Dakar se sont déjà manifestés. « Un imprimeur s’est engagé à prendre en charge 25 parutions, et un médecin s’est proposé d’assurer six mois de loyer », a relevé le DG. Selon le journaliste, le Groupe Alkuma a déjà créé sept emplois directs et cinq indirects et a engagé une réflexion pour une bonne diffusion du journal dans les deux régions. Des points de vente sont prévus dans chaque commune, communauté rurale et chef-lieu d’arrondissement.
Ousseynou Diallo / Tambacounda.info /
