Tambacounda : Un journaliste chassé comme un mal propre dans le site d’orpaillage de Diyabougou

Les journalistes qui s’aventureraient dans les sites d’orpaillage de Diyabougou pour des reportages doivent revoir leurs copies. Des reporters de Tambacounda.info l’ont appris à leurs dépens. Un de les leurs, confondu à un orpailleur, a été chassé comme un mal propre par un gendarme, dimanche lors d’une mission.

Des journalistes en mission dans la zone aurifère de Diyabougou, situé dans l’arrondissement de Kéniéba, communauté rurale de Sadatou, département de Bakel et région de Tambacounda, n’oublieront pas de sitôt la journée du dimanche. Après les événements douloureux et regrettables, suivis de l’interdiction des activités d’orpaillage, les sites sont fermés et placés sous haute surveillance de la gendarmerie. Comme l’huile sur le feu, les diouras sont surveillés par des éléments de la compagnie de Bakel et de la brigade de gendarmerie de Kéniéba, appuyés par l’escadron territorial de Tambacounda. Une situation qui n’est pas du goût des populations autochtones qui continuent de dénoncer l’incursion des maliens dans les diouras. Nos reporters pour voir plus clair se sont rendus dans le village aurifère et les diouras. Après un tour dans le village, ils ont décidé de se rendre dans les diouras. Pour ceux qui n’avaient jamais vu les trous à ciel ouvert, l’occasion était saisie. Confondu par un orpailleur et surpris entrain de regarder un trou à ciel ouvert, notre « sorcier » de l’information a été chassé comme un mal propre. « Hey dégagez d’ici », lance un gendarme à notre confrère qui a vu ses ailes coupées. Ndeysan il fallait voir ce pisse copie abattu ne sachant à quel saint se vouer. L’impression dispositif de sécurité mis en place a dicté sa loi sur les reporters. Cela veut dire que l’arrêté est de rigueur même si les populations continuent de dénoncer les incursions des maliens dans le site d’orpaillage, entrain de voler les sacs de pierres.

 

L’équipe de Tambacopunda.info /