Journée Mondiale de la protection civile à Tambacounda: Branle bas de combat contre les accidents domestiques

Au cours de la célébration de la journée mondiale de la protection civile qui a eu pour théâtre le caserne des sapeurs pompiers, un branle bas de combat est déclenché contre les accidents domestiques, de concert avec les médias. L’occasion est mise à profit pour demander l’ouverture des centres de secours de Goudiry et Koumpentoum et le renforcement de ceux de Tambacounda et Bakel

Les risques de surdosage de médicaments pour les enfants qui les trouvent à leur portée, l’intoxication alimentaire, entre autres accidents par le gaz, ont été les démonstrations commentées par les éléments de la 61e compagnie d’incendie et de secours de Tambacounda, sous la houlette du commandant Omar Kane. Lors de cette rencontre dont le thème est axé sur la prévention, il a été indiqué les conduites à tenir pour prévenir les accidents domestiques, comme ceux d’origine électrique, les intoxications alimentaires. Pour une marmite d’huile qui prend feu sur un fourneau à gaz par exemple, il est surtout déconseillé d’y déverser de l’eau, ce qui ne fera qu’alimenter la flamme. Il est conseillé d’étouffer la flamme en la refermant avec son couvercle, d’éteindre le fourneau et de déposer l’ustensile à terre, le temps qu’il se refroidisse. Ensuite, les leçons du jour pour les autorités et les journalistes qui étaient sur place, ont  été le gaz qui  a pris feu. Un lourd tissu imbibé d’eau fait l’affaire, a-t-on fait savoir avant de procéder aussi   à la démonstration du sauvetage d’un motocycliste accidenté. La leçon à retenir est d’éviter toute torsion qui pourrait causer des lésions sur les nerfs contenus dans le bulbe rachidien, et par là, une paralysie de la victime. Ensuite, place sera faite à la

simulation d’un sauvetage d’une personne prise au piège dans l’incendie d’un immeuble sur l’échelle du rail. Les sapeurs-pompiers de Tambacounda, selon le commandant Kane, doivent pourtant faire face à des opérations de sauvetage dans leur environnement immédiat, hormis les accidents de la circulation, notamment ceux des motos Jakarta dont deux à trois accidents par jour sont décomptés selon le  chef de la compagnie de sapeurs-pompiers de Tambacounda qui a aussi évoqué les potentiels risques de catastrophe auxquels la région orientale se trouve exposée. Il ya l’important trafic routier de personnes et de marchandises avec tout le carburant du Mali passe par ici tout comme des bus de passagers en provenance de la sous-région, ainsi que des bus de 75 places en partance pour le marché de Diaobé. Mr Kane a souligné la nature “catastrophique” des chocs impliquant deux bus roulant en sens inverses. Il s’y ajoute qu’avec l’exploitation de l’or, des produits dangereux comme le mercure et le cyanure circulent dans la zone.

Le gouverneur adjoint en charge des questions administratives, Moustapha Diaw, a loué le caractère pédagogique de la séance à laquelle ont pris part, pour l’essentiel, des chefs de services. Il a mis l’accent sur la nécessité de renforcer les moyens du centre de secours de Tambacounda et Bakel et l’ouverture rapide des centres de secours de Goudiry et Koumpentoum. Ces deux nouveaux départements de Goudiry et Koumpentoum ont recours à la caserne de Tambacounda, éloignés de plus 100 kilomètres.  Il a également demandé que les travaux de celui de Bakel soient conduits avec diligence.

www.tambacounda.info /

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