Kidira : Les femmes exigent l’accès à la terre, la formation qualifiante pour un progrès

Les femmes de Bakel, à travers une caravane qu’elles ont organisée pour célébrer à leur manière la journée qui leur est dédiée, souhaitent l’accès à la terre et la formation. Elles soutiennent que ces aspects sont indispensables pour leur promotion et donc, seul gage pour une implication totale de la femme dans la gestion des affaires de la cité. Pour madame Seck, Anta Diouf, chef du service départemental du développement communautaire de Bakel, « avec l’appui de toutes les femmes du département, nous avons décidé de décentraliser nos activités. Ces dernières s’inscrivent dans le simple cadre de la célébration de la journée de la femme. Car pour nous, la femme doit être célébrée tous les jours ». Ces femmes leadeurs, comptent ainsi sillonner tout le département de Bakel pour sensibiliser leurs consœurs à s’impliquer activement dans le combat pour le développement. « On ne peut pas parler de progrès sans penser à l’éducation. Car elle est une porte d’entrée pour assurer l’éducation des enfants et surtout des filles », ajoute madame Seck. Selon elle, il faut penser à l’accès de ces filles au système éducatif, mais aussi et surtout penser à ce qu’elles restent dans le système pour leur participation au développement de leur pays. Anta Diouf Seck de déclarer « qu’on ne peut pas parler de progrès sans l’accès des femmes à la terre. Donc c’est un plaidoyer que je fais auprès des décideurs tout comme des leadeurs politiques et d’opinion. Il faut que les femmes elles même abandonnent certaines pratiques qui ne les honorent pas. C’est le cas du gaspillage dans les cérémonies. Elles doivent également penser à se former pour qu’elles puissent bien gérer les financements qu’elles reçoivent ». Pendant cette caravane dans les rues de Kidira, la question des violences faites aux femmes est plusieurs fois revenue. Les participantes à cette caravane demandent à l’Etat plus de protection, surtout en faveur des filles. « Il faut donc créer une synergie d’actions autour de la problématique de l’égalité pour les femmes », a conclu Madame Seck, Anta Diouf.

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