En tournée politique, le coordonnateur régional du Parti de la Réforme se dit indigné de la situation de Tambacounda

A Tambacounda où il poursuit une visite, le responsable politique et coordonnateur du Parti de la Réforme à Tambacounda déplore la dégradation de la situation de sa ville natale. Souleymane Jules Dieng s’est dit profondément indigné par les spéculations foncières et la dégradation de la maison de l’outil qui n’est jamais fonctionnelle malgré les 90 millions qui y sont injectés. Il a par ailleurs condamné fermement le manque d’ambition des hommes politiques de Tambacounda.

« Je dois dire aux populations que mon absence était due à des problèmes de santé mais aujourd’hui que je me porte mieux dieu merci. J’ai repris mon bâton de pèlerin pour œuvrer comme je l’ai toujours fait pour la ville de Tambacounda et à mon arrivée je suis très déçu de voir que les hommes politiques manquent d’ambition. Car ils ne sont préoccupés que par leurs intérêts personnels. Les populations de Tambacounda sont laissées à elles-mêmes », a déclaré le patron du Parti de la Réforme à Tambacounda. Souleymane Jules Dieng a affirmé avoir été frappé lors de sa visite au quartier Saré Guilél par l’état de dégradation très avancée de la maison de l’outil et les spéculations foncières. «J’ai rendu visite aux populations du Saré Guilél mais ce que j’ai vu est déplorable. A la maison de l’outil, je trouve une importante quantité de foin stockée à l’intérieur et une maison de l’outil financée à hauteur de plusieurs millions de FCFA qui n’est pas fonctionnel, qui est entrain de s’abimer. Je suis vraiment déçu et ce que j’ai constaté ensuite, c’est la façon dont l’espace est escamoté à Tambacounda, c’est triste. Les spéculations foncières m’amènent à dire pourquoi se battre pour être maire de Tambacounda ? Si réellement être maire de Tambacounda c’est uniquement morceler des terrains, les vendre, c’est pas la peine », a-t-il indiqué.

Pour lui, il faut que les Tambacoundois s’asseyent autour d’une table et puissent discuter de l’avenir de la ville. « Il faudrait que nous revoyons les choses, que nous soyons ambitieux. C’est seulement de cette façon que nous pouvons sortir notre ville de la léthargie dans la quelle elle est plongée. Je suis amer aujourd’hui, il nous faudrait trouver des solutions et ce n’est pas en nous divisant, il faudrait que tous les fils de Tambacounda se retrouvent autour de l’essentiel sans parti pris, sans couleur que Tambacounda soit leur seule couleur afin que nous sortîmes notre ville de la situation dans laquelle elle se trouve ». Ajoutant que tous les fils de Tambacounda sont indignés de la situation des crimes perpétrés sur les citoyens. «  Elle ne reflète pas la sociologie de Tambacounda. Cette ville a été toujours, un espace calme où toutes les ethnies se retrouvaient et il faisait bon vivre et le vivre ensemble était là mais malheureusement, depuis un certain temps, ce que nous voyons n’est pas souhaitable dans la mesure où c’est une région frontalière et il faudrait que l’état du Sénégal et toutes les personnes de bonnes volontés puissent s’investir pour que nous n’ayons plus jamais à vivre cela ».

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