Tambacounda : pour un quartier propre, les jeunes de Gourel Diadié derrière Pape Gueye, ont donné un coup de balai à la localité

Gourel Diadié a reçu une cure de jouvence. Hier, sous la chaleur de la matinée dominicale, les jeunes, réunis autour du président du mouvement pour la défense des intérêts de Gourel (Mdig), ont passé sous peigne-fin tous les coins et recoins du quartier, histoire de lui redonner son charme d’antan. Nous avons pris conscience de l’état d’insalubrité de la localité qui ne fait que développer des niches pour les microbes et autres bactéries nuisibles à la santé des populations, raison de notre action d’aujourd’hui. Notre quartier constituait par le passé un eldorado, où tout le monde aimait vivre ou habiter. Aujourd’hui, du fait de l’action des hommes, en mal de repères et qui jettent à tout bout de champ les ordures sortis de leurs foyers, le quartier s’est assombri, son charme fané, sa réputation entachée. Nous jeunes, ayant une grande part de responsabilité dans cette souffrance que vit la localité, avons décidé de jouer notre partition, afin de lui restituer ce qui faisait son attraction. Une grande communication avait été faite en ce sens pour pouvoir mobiliser les jeunes. Saisi aussi, le président Pape Gueye, avec son mouvement le Mdig, nous est venu en appoint, assurant tous les frais relatifs à l’organisation de la journée, martèlent les initiateurs. C’est ainsi que sous son impulsion, plusieurs secteurs transformés en dépôt d’ordures illégales, ont été nettoyés et déblayés. Et consigne a aussi été donnée aux riverains de ne plus en faire des dépotoirs d’ordures, sous peine d’encourir des sanctions. Cependant, continue les organisateurs, nous ne comptons point s’arrêter là. Dés dimanche prochain, l’action va se répéter et cette fois-ci, nous comptons sur l’appui et l’apport et de tous les habitants du quartier pour lesquels d’ailleurs nous travaillons. Pape Gueye pour terminer dira, que les gens n’aient pas la conception de la  rue publique comme une chose appartenant à tous « Mbédou Bour », mais plutôt qu’ils la comprennent comme une chose commune à tous et qui a besoin du soin de tout le monde, pour sa sauvegarde. J’encourage ces jeunes consciencieux du devenir de leur localité, sert-il comme mot de la fin.

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