Colombie: Deuil national après la mort de Garcia Marquez

Suite à la mort de l’écrivain Gabriel Garcia Marquez, la Colombie a décrété un deuil national de trois jours. Il a également salué l’œuvre de l’écrivain et son style connu sous le nom de «réalisme magique». «En hommage à la mémoire de Gabriel Garcia Marquez, j’ai décrété un deuil national de trois jours», a déclaré Juan Manuel Santos Santos lors d’une brève allocution solennelle à la télévision. Le chef de l’Etat a également donné l’ordre de «mettre le drapeau en berne dans toutes les institutions publiques». «Nous espérons que les Colombiens feront de même dans leurs maisons», a-t-il ajouté. «La Colombie entière est en deuil, puisqu’est parti le compatriote le plus admiré et le plus aimé de tous les temps», a commenté Juan Manuel Santos. «Il a été, et je n’exagère pas, le Colombien qui, dans toute l’histoire de notre pays, a porté le plus loin et le plus haut le nom de notre patrie», a-t-il poursuivi.

«Joie et douleur, poésie et conflit»
«Pour nous Colombiens, Gabo n’a pas inventé le réalisme magique, il a été son plus grand illustrateur dans un pays qui représente lui-même le réalisme magique. Un pays qui combine la joie et la douleur, la poésie et le conflit», a affirmé Juan Manuel Santos. Le président n’a pas précisé, dans son discours, si les obsèques de l’écrivain se dérouleraient au Mexique ou dans son pays natal. Une des sœurs de Garcia Marquez a pour sa part exprimé jeudi le souhait que le corps de l’écrivain soit transféré en Colombie. «Gabito est de Colombie. Ils doivent amener Gabito. Je n’ai pas eu le temps de penser à cela mais nul doute qu’il doit venir et qu’il doive l’amener», a déclaré Aida Garcia Marquez à la radio colombienne. Aida Garcia Marquez, qui vit dans la région des Caraïbes colombiennes dont est originaire son frère, a toutefois admis que la décision concernant la dépouille reviendrait en dernier lieu à son épouse Mercedes Bacha et ses deux fils Gonzalo et Rodrigo.

(ats/Newsnet)