Fièvre hémorragique à virus Ébola : Tambacounda tient la garde haute

Avec la réouverture des frontières  avec la Guinée, Tambacounda maintient sa garde haute et accélère son  plan d’action par la mise en œuvre des stratégies de communications, de mise a niveau et d’orientation des acteurs de la presse et des communicateurs traditionnels. Au moment ou la maladie est circonscrite dans 6 districts au sein desquels 247 cas de fièvre sont notés à la date du 11 mai dont 170 décès avec 24 cas confirmés chez les professionnels de la santé dont 17 parmi eux ont perdu la vie, la vigilance est toujours de rigueur à Tambacounda.

Avec la réouverture des frontières, la région de Tambacounda qui na à ce jour noté aucun cas de fièvre hémorragique à virus Ebola ne cesse de renforcer la surveillance épidémiologique. En plus de l’alerte au niveau des forces de sécurité et de défense, la vigilance reste de mise au sein des personnels de santé tout comme des agents officiant dans le parc national du Niokolo Koba.

Les journalistes correspondants permanents à Tambacounda tout comme les animateurs radio d’ émissions sur la santé ont, avec les spécialistes de la région médicale, remis au goût du jour les  question relatives à la protection, à la vigilance et aux règles élémentaires d’hygiène pour faire face à la flambée de la fièvre Ebola au Sud de la  guinée voisine selon  Mabintou Sambou Coly la responsable régionale de l’éducation pour la santé.

 Pour  Seny Touré responsable de la surveillance épidémiologique, la surveillance du virus Ebola, maladie contre laquelle il n’y a pas de vaccin doit continuer. La vigilance s’impose, soutiendra-t-on, surtout par rapport aux animaux sauvages comme les singes, les chauves souris,  les aliments consommées et toutes les personnes malades  ou qui viennent des zones infectées.

 C’est pourquoi, selon Mr Touré, les agents de la croix rouge des eaux et forets  et du parc national de Niokolo Koba aussi bien que les journalistes et animateurs ont été ciblé dans le plan de communication et de sensibilisation.

Pour l’instant, selon le bulletin épidémiologique de l’Oms, sur les 247 cas recensés en Guinée, 170 sont morts 138 cas sont confirmés et parmi eux 56 % sont des femmes. « L’on doit maintenir ou accélérer la cadence de surveillance épidémiologique » dira Boubacar Tamba notre confère de Sud Fm pour qui Dinguiraye qui est frontalière avec la région de Tambacounda est cité parmi les 6 districts ou sévit l’épidémie.

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