Mondial 2014: Quelque 157’000 policiers et militaires assureront la sécurité

L’annonce de la mise en place de sécurité extrême n’a pas empêché la poursuite des grèves et des manifestations à travers le pays.

Dans la banlieue de São Paulo, les chauffeurs de bus ont croisé les bras pour le deuxième jour consécutif. Il réclame une hausse des salaires de 10%. Leur mouvement a entraîné une circulation chaotique et a touché plus d’un million d’usagers, dans cette mégapole de vingt millions d’habitants. Un bouchon record de 344 kilomètres s’est formé en fin de journée.

Quelque 3000 professeurs ont également manifesté pacifiquement devant la mairie dans la plus grande ville du pays pour réclamer, eux aussi, une hausse des salaires.

Les employés du métro de la mégapole se réuniront la semaine prochaine pour décider d’une éventuelle grève, qui pourrait affecter des millions d’usagers.

Dans d’autres villes du nord-est du pays comme Teresina et Sao Luiz do Maranhao, les chauffeurs de bus sont également en grève depuis jeudi. A Belo Horizonte, l’une des villes du Mondial, les employés municipaux ont entamé un arrêt de travail illimité le 6 mai pour réclamer 15% d’augmentation de salaire.

Armée déployée

Face à la recrudescence des mouvements protestataires, le ministre de la Justice José Eduardo Cardozo ne pense toutefois pas que les manifestations monstres de juin dernier se répéteront lors de la compétition.

Pour assurer la sécurité de l’événement planétaire, le gouvernement brésilien a prévu de déployer 57’000 militaires, pour un coût de 709 millions de reals (environ 286 millions de francs). Vingt et un mille d’entre eux seront placés en alerte pour des opérations urgentes.

Les forces de sécurité seront déployées dans les douze villes qui accueilleront la compétition mais également aux frontières, ainsi que sur les fleuves, le long des côtes et dans l’espace aérien.

(ats/Newsnet)