Le premier, Pape Banda Dièye, est d’une timidité déroutante qui cache en réalité un homme pétri de qualité, méthodique et intransigeant en matière de travail bien fait. Le second, Ibrahima Sylla, aussi effacé que le premier, est le genre d’intellectuel de très haut niveau derrière lequel courent toutes les institutions internationales. Cartésien jusqu’aux ongles, Ibrahima Sylla voudrait mettre à contribution sa très grande largeur de vue au service des Tambacoundois. Pape Banda porte le drapeau de la coalition Benno Siggil Sénégaal dans la commune de Tambacounda tandis que Sylla ira à l’assaut du département, tous les deux dans le cadre d’un programme cohérent savamment concocté par les tacticiens de la coalition.
Il n’y a pas un jeune ou une femme dans la commune de Tambacounda à ne pas entendre parler des largesses du jeune opérateur économique Pape Banda Dièye. Un homme qui s’est fait tout seul et qui a réussi à imprimer sa marque au monde rural, d’abord en sa qualité d’entrepreneur agricole, ensuite comme manager hors pair d’une organisation paysanne aussi représentative que structurée comme le CNCR au plan régional. Banda, comme l’appellent affectueusement ses proches, n’est pas un néophyte en politique contrairement à ce que certains esprits comptabilisent. Il a roulé sa bosse au MSU puis a adhéré à l’AFP où il fait aussi les beaux jours du parti, aussi bien au plan local que national, avant d’être un fervent adepte de Benno Siggil Sénégal. Depuis deux saisons, l’homme tisse sa toile dans les différents quartiers de Tambacounda en appuyant les femmes laborieuses et en assistant les jeunes dans leurs activités, sans oublier les personnes du troisième âge vis-à-vis desquelles il a un vrai penchant le tout, sans tambour ni trompette. Bénéficiant de la confiance de ses pairs, Pape Banda Dièye est investi comme candidat tête de liste du scrutin majoritaire de la coalition Benno Siggil Sénégal dans la commune de Tambacounda.
Son colistier et complice de tous les temps, Ibrahima Sylla, plonge dans le département. Pour qui connait cet ingénieur des ponts et chaussées de la première heure, cela n’est guère surprenant. Sylla a la stature et le cerveau qu’il faut pour oser affronter et mettre à genoux des mastodontes comme Khouraichi Thiam et Souty Touré . C’est sur lui qu’a compté le candidat Moustapha Niasse pour concevoir et monter le programme relatif aux infrastructures et aux transports lors de sa campagne durant la présidentielle de 2012. Son calme olympien préfigure aussi un Ibrahima Sylla étincelant et débordant d’imagination créatrice pour « sauver » le département de Tambacounda. L’homme qui peut se targuer d’avoir le mérite d’agréer pour le compte de l’Asecna des aéroports en Afrique est non seulement généreux, mais aussi jouit d’une largeur de vue qui a éclairé pas mal de routes. « Mouiller son maillot au bénéfice du plus grand nombre » est sa devise et « faire avec le plus grand sérieux ce qu’il y a à faire sans jamais se prendre au sérieux » est son crédo. La paire Banda/Sylla « fera parler la poudre » entonnent leurs militants.
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