La Journée Internationale des Villages d’enfants SOS célébrée à Tambacounda

Ce jeudi 26 juin, le village d’enfants SOS de Tambacounda a commémoré la naissance du fondateur de ces structures de soutien aux couches vulnérables. Prévue pour le 23 de ce mois, cette célébration est décalée à cause des examens du CFEE et de l’entrée en 6e. L’illustre homme, le Docteur Hermann GMEINER est né le 23 juin 1919 et s’en est allé un certain 26 Avril 1986. Pour le Directeur des programmes, Abdoulaye Bodian « la vision et l’action de cet homme en faveur de l’enfance en détresse sont magnifiées par l’existence, à travers le monde entier et dans 132 pays d’institutions SOS. Saluer sa mémoire en de pareil moments, c’est aussi une manière de pérenniser le modèle universel de vertus cardinales qu’il a pu incarner ». Ce programme SOS Village d’Enfants de Tambacounda compte à son actif, six secteurs : l’accueil familial avec 145 enfants, le renforcement de la famille de Tambacounda et de Kolda avec 758 enfants, l’éducation avec deux écoles maternelle et élémentaire, la santé avec le centre médical SOS équipé et doté de personnel qualifié. Des bâtiments de l’accueil familial sont construits pour donner des toits aux enfants en situation de vulnérabilité. Pour Maguette Diouck, Adjoint au Gouverneur en charge des questions de développement, « la petite enfance est une cible fragile, elle soulève notre tendresse, capte notre attention et mobilise nos efforts. Des efforts considérables sont encore à faire, pour l’épanouissement de nos enfants et l’amélioration de leur cadre de vie. Ce qui vise à améliorer le sort des enfants à instaurer un environnement propice à leur croissance, à assurer leur bien-être et à veiller au respect de leurs droits ». Selon monsieur Bodian, le visionnaire GMEINER a voulu loger les enfants dans l’institution Village d’Enfants SOS où il peut évoluer assurément dans « la chaleur d’un foyer » qu’il trouve dans ce qu’on appelle communément La Maison Familiale ou La Famille Biologique. De la fanfare du camp militaire Mamadou Lamine Dramé, aux majorettes du village en passant par les sportifs, karaté, tous ont apporté une touche à cette célébration. L’Adjoint au Gouverneur a posé le dernier acte de cette célébration, la signature du livre d’or.

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