Lancement d’un projet visant la santé maternelle et infantile dans six régions: Ziguinchor, Sédhiou, Tambacounda, Kédougou, Kaffrine et Saint-Louis

Le projet “Collaborative Technologie à base communautaire pour améliorer la santé maternelle et infantile au Sénégal” (CCHT) a été lancé jeudi à Dakar, a constaté un reporter de l’APS.

Ce projet dont l’objectif est de renforcer la qualité des soins pour la femme enceinte et le nouveau-né repose sur ‘’l’utilisation de trois plateformes que sont les groupes de soutien maternel, une plateforme de téléphonie mobile (CommCare) et la télémédecine’’, a précisé la directrice de Africare au Sénégal, Gwen K. Young.

Elle s’exprimait lors du lancement du projet CCHT, initié conjointement par l’ONG Africare, l’Association pour la médecine et la recherche en Afrique (AMREF), pour la télémédecine, et Dimagi pour l’application mobile.

Les groupes de soutiens maternels ou ”Care Groups” sont des groupements de femmes enceintes qui sont formées sur les préventions et le suivi de la grossesse.

La plateforme de téléphonie permet aux femmes enceintes de bénéficier des conseils d’experts et d’établir des liens entre les agents de santé et leurs clients.

Ce projet, qui va durer 4 ans, va intervenir dans six régions : Ziguinchor, Sédhiou, Tambacounda, Kédougou, Kaffrine et Saint-Louis.

Selon Gwen K. Young, l’objectif est aussi d’’’accroître la demande, l’accès et l’utilisation des services de santé maternelle et néonatale de qualité, surtout pour les femmes vivant dans des zones difficiles d’accès’’.

Elle a affirmé que le projet cible ’’659 villages dans 12 districts sanitaires et bénéficiera directement à environs 305 000 femmes en âge de reproduire’’.

Ce projet va aussi participer au ‘’renforcement des compétences des agents de santé’’ en milieu rural, a indiqué la directrice de l’ONG.

Isabelle Tendeng, membre du groupe de soutien maternel (Care Group) du village de Nyassia (Ziguinchor) est venue témoigner sa reconnaissance du soutien que Africare lui a apporté lors de ‘’sa grossesse qui nécessitait une évacuation à Ziguinchor pour accouchement difficile’’.

‘’Grace au soutien de Africare, j’ai pu être évacué et ma vie sauvée, alors que je n’avais pas les moyens de me payer mes ordonnances’’, a-t-elle confié.

AAN/ASG / APS /