Air Algérie: La deuxième boîte noire a été retrouvée au Mali

 

 

Des experts de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) déployés dans la zone du crash, dans le nord de ce pays, d’un avion d’Air Algérie ont retrouvé la deuxième boîte noire de l’appareil, a annoncé la porte-parole de la Minusma, Radhia Achouri.

«La deuxième boîte noire» de l’avion a «été retrouvée »ce (samedi) matin sur le site du crash« par des experts de la Minusma sur le site, situé dans la zone de Gossi, à environ 100 km de Gao (nord du Mali), a affirmé Radhia Achouri, jointe depuis Dakar.

»C’est un développement positif, qui aidera énormément« les enquêtes sur le crash, a-t-elle estimé.

Première boîte noire récupérée vendredi

La première boîte noire avait été récupérée et acheminée vendredi vers Gao par des militaires français, selon Paris.

D’après Radhia Achouri, la seconde boîte noire doit également être acheminée vers Gao, où est basé »le centre de gestion tactique des opérations« liées à l’accident, un centre »tripartite« associant la France à travers son opération militaire dans le pays, le Mali et la Minusma.

»Pour le moment, tout ce qui va être récupéré sur le site, tout élément pouvant aider (dans les investigations) va être concentré à Gao« d’où, ensuite, les autorités des différents pays concernés »feront le suivi nécessaire«, a ajouté la porte-parole de la Minusma.

Dans un communiqué, la Minusma précise qu’elle assiste les autorités maliennes »à leur demande et en appui aux travaux effectués par les autorités françaises« concernant l’accident.

La mission onusienne »a déployé sur le terrain dès les premières heures qui ont suivi la confirmation du crash un appui en logistique, transport, expertise technique et scientifique et sécurisation du site du crash«, selon le communiqué.

Crash après 50 minutes de vol

L’avion, loué par Air Algérie auprès de la société espagnole SwiftAir, était parti de Ouagadougou pour Alger dans la nuit de mercredi à jeudi. 50 minutes après son décollage, il s’est écrasé au-dessus du territoire malien.

Il n’y a eu aucun survivant parmi les 118 personnes se trouvant à bord: 112 passagers – dont 54 Français, 23 Burkinabè, 8 Libanais, 6 Algériens et des ressortissants de plusieurs autres pays – et six membres d’équipage, tous espagnols.

Les boîtes noires, qui enregistrent toutes les données d’un vol, y compris les conversations dans le cockpit, révèlent des informations cruciales et des axes d’enquêtes pour déterminer les causes d’un accident aérien.

(afp/Newsnet)