“Un bon journaliste doit être concerné par les enjeux de son temps” (directeur CESTI)

 Le bon journaliste doit aider le public à se sentir concerné par les enjeux de l’évolution de la société, a déclaré, vendredi à Dakar, le directeur du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), Ibrahima Sarr, à l’ouverture d’un séminaire sur communication et développement durable, organisé sous l’égide de l’école de journalisme dakaroise.

“Au CESTI, nous considérons que le bon journaliste ne doit pas se contenter de tendre le micro à l’image d’un typographe. Le bon journaliste doit acquérir le sens de la complicité, le bon journaliste doit appréhender la pertinence d’une information ou son acceptabilité et (pouvoir) l’expliquer, le bon journaliste doit aider l’opinion ou le public à se sentir concernés par les enjeux au sien de la société”, a-t-il déclaré.

Ibrahima Sarr intervenait à l’ouverture de ce séminaire portant sur le thème ”L’information et la communication pour le développement durable. Les jeux d’une réappropriation des concepts de l’après Rio+20 et de l’agenda de développement post-2015”. Il est organisé en partenariat avec l’UNESCO.

“Il faut bien connaitre l’environnement, ensuite il faut traiter avec autorité l’information concernant l’environnement et l’écologie et enfin contribuer en tant qu’interface médiateur aux changements de comportements des groupes concernés”, a-t-il fait valoir.

Selon son directeur, le CESTI compte bientôt mettre en place un master scientifique pour permettre à ses pensionnaires et aux journalistes en général de mieux appréhender les questions relatives à l’environnement. M Sarr a rappelé que dans le même esprit, l’école de journaliste de Dakar a déjà lancé un master économie.

“Aujourd’hui, la question de l’environnement est une question centrale pour tous les pays. Cette terre, nous l’avons hérité de nos ancêtres, nous devons tout faire pour bien le transmettre à nos enfants et dans un très bon état”, a pour sa part relevé le vice-recteur de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD), Serigne Amadou Ndiaye.

Pour ce faire, M. Ndiaye suggère de “veiller à ce que le développement soit constant mais (..) que les ressources ne soient pas dilapidées par nous (…)”, de sorte que les générations futures n’auraient pas à pâtir d’une telle situation”.

(Newsnet)