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Un mort et trois blessés dont un dans un état grave, c’est le bilan d’un accident de la circulation survenu ce dimanche en début d’après midi sur l’axe Tambacounda/Kaolack. Les autorités administratives de la région de retour de Koussanar où ils présidaient la journée de l’arbre sont tombées là dessus et ont dû mettre le cap sur le centre hospitalier régional de Tambacounda pour aller au chevet des blessés.
Cette journée dominicale, pourtant très bien enclenchée avec la célébration de la journée de l’arbre à Koussanar, a été entachée par un deuil, celui d’un jeune chauffeur dont le véhicule, un pick-up, s’était retrouvé dans le décor.
Le véhicule en provenance de Dakar, selon un des collaborateurs des victimes qui les attendait à Tambacounda, transportait des membres d’une mission de contrôle de l’entreprise CSE. L’accident a eu lieu à une dizaine de kilomètres de Tambacounda, entre les villages de Dialacoro et Sinthiou Malème. La voiture, selon des témoins interrogés sur place, aurait fait plusieurs tonneaux suite au décrochage de la roue avant gauche consécutif à un violent choc au niveau des crevasses dont certaines font penser à des cratères en zone de guerre. Le corps de la victime et les trois autres blessés dont l’un se trouve dans un état critique, parce que souffrant de plaies crânio-céphaliques, sont acheminés par les pompiers au centre hospitalier régional de Tambacounda. Le gouverneur adjoint en charge du développement, le préfet Tambacounda tout comme le président du conseil départemental de Tambacounda sont allés au chevet des blessés et ont mis à contribution le directeur dudit établissement hospitalier afin que les meilleurs soins leur soient prodigués. Il faut rappeler qu’il y a quelques jours, et pratiquement au même endroit, le véhicule d’un chef de service régional y avait fait des tonneaux, et des langues se sont vite déliées pour pointer un doit accusateur sur l’état valétudinaire de la nationale 1 à cet endroit précis, comme vers Koumpentoum. En effet, on ne le dira jamais assez, entre la finition des travaux de construction de cette route jadis appelée axe de la mort et son état de dégradation par endroits, pratiquement cinq saisons ne sont pas bouclées. Une mission de la direction générale de l’Agéroute était venue s’enquérir de cette inexplicable situation, et depuis lors, rien n’y fit et la route continue de se détériorer du fait de sont rythme soutenu de fréquentation.
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