Hier,c’était le show! Une journée anecdotique qui a vu Karim exulter de joie en applaudissant ses avocats.

XALIMA-NEWS-
Le procès Karim Wade suspendu jusqu’à demain mercredi
Le procès de Karim Wade jugé pour présumé enrichissement illicite vient d’être suspendu jusqu’à demain matin 6 août 2014. Il avait débuté, ce mardi, vers 14 h30 mn sur demande des avocats de la partie civile.

Au motif qu’ils devaient avoir du temps suffisant pour parcourir un document de dix-huit pages à leur remis par les conseils de l’ancien puissant ministre d’Etat sous le défunt régime de son père Abdoulaye Wade.

Pour rappel, aujourd’hui, les plaidoiries ont été axées autour de la recevabilité ou non de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) à juger le fils de l’ex-Président de la République, Abdoulaye Wade.

Actusen.com
Me Sall ironise Macky Sall et Karim Wade exulte, applaudit
La bataille des avocats est rude. Ceux de la partie civile ont sonné la charge et c’est le tour de ceux de la défense de répliquer. Me El Hadji Amadou Sall qui est chargé d’apporter la réplique à Me Yérim Thiam qui a avancé que lors des enquêtes préliminaires «Karim Wade a dit «Pape m’a donné».

L’ancien ministre de la Justice et Conseiller spécial du président Abdoulaye Wade a expliqué : «Heureusement que Pape Samba Mboup (le chef de cabinet de l’ancien chef de l’Etat) ne parle pas sinon… ». Me El Hadji Amadou Sall de développer : «Beaucoup de personnes ont bénéficié des largesses du président Wade, là où on dit «Tonton (s’adressant à l’actuel président de la République Macky Sall) m’a donné, Karim Wade doit pouvoir faire autant».

Une affirmation qui tellement séduit Karim Wade qu’il a applaudi au mépris des règles de la police d’audience. Des applaudissements qui ont failli faire tache d’huile mais surtout qui ont surpris toute l’assistance de l’audience.

Pour rappel quand des journalistes étrangers avaient interpellé le chef de l’Etat Macky Sall sur sa fortune de plus ou de près de huit milliards selon sa déclaration de patrimoine, il avait déclaré avoir bénéficié des largesses de son prédécesseur.

Le président du tribunal de rappeler à l’ordre Karim Wade à la fin de l’intervention de Me Amadou Sall. « Vous pouvez le féliciter après en dehors de la salle mais personne n’a le droit d’applaudir en salle d’audience ».

Ibrahima Lissa FAYE
Procès de Karim Wade: nouvelle suspension de l’audience

Le président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), Henry Grégoire Diop, a suspendu, ce mardi peu avant 17 heures, l’audience, au troisième jour du procès de l’ancien ministre d’Etat Karim Wade.

Cette décision de suspension a été prise, à la fin des plaidoiries des avocats de la partie civile sur les exceptions soulevées, lundi, par la défense sur la compétence de la CREI.

Les avocats de la partie civile ont demandé à la CREI de rejeter ces exceptions, estimant qu’elles sont mal fondées.

Karim Wade et ses co-prévenus sont poursuivis pour enrichissement illicite.
La demande de la Cour concernant Bibo Bourgi finalement rejetée
Dès le début du troisième jour du procès de Karim Wade, le Président Henri Grégoire Diop a demandé aux avocats la possibilité d’interroger sur le fond l’un des prévenus, à savoir Bibo Bourgi. Mais cette demande a été rejetée par les avocats de la défense ainsi que par certains de la partie civile tels que Me El Hadj Diouf. Ainsi, les débats sur les exceptions entamées hier, concernant entre autres celle sur l’incompétence de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) viennent de démarrer…
Le tribunal a dès l’ouverture de l’audience ce mardi 5 août 2014 proposé une audition prématurée de Abou Khalil Bourgi en cas d’une évacuation sanitaire à l’étranger. Le président, Henri Grégoire Diop a invoqué l’article 403 pour des «raisons humanitaires». Si les avocats n’en veulent pas, il n’y a pas de problème», a-t-il précisé.
Bibo Bourgi s’invite encore devant le tribunal. Cette fois-ci, il s’agit des observations sur son audition prématurée avant son évacuation si cela doit se faire. La proposition a été faite par le président de la Commission d’Instruction de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) pour des «raisons humanitaires». Henri Grégoire Diop a demandé l’application de l’article 403 du code de procédure pénale pour pouvoir entendre Bibo Bourgi avant son évacuation sanitaire à l’étranger.

Toutefois, la défense s’y est opposée fermement. Me Madické Niang avocat de Karim Wade a indiqué : «c’est à partir de Bibo qu’on a mis en place tout une stratégie de prête-nom, c’est à partir de Bibo qu’on a mis en place toute l’accusation, l’inculpation». Me Demba Ciré Bathily d’embrayer dans la même veine : «ce procès ne peut pas se faire sans sa présence sinon on violerait les droits des autres prévenus ».

La partie civile est du même avis. Me El Hadji Diouf d’indiquer «Me Bourgi doit comparaitre. Le débat judiciaire doit être contradictoire pour que nul n’en ignore. Je ne pense pas qu’on puisse permettre à Bibo de quitter le territoire, cela risque de créer un préjudice énorme à ce procès. Des confrontations à la barre auront lieu. Par rapport à une simple infection urinaire, on ne peut décider de son évacuation». Des propos de Me El Hadji Diouf qui ont suscité une clameur dans la foule et qui a encore failli installé une polémique entre avocats.

Me Souleymane Ndéné Ndiaye lui oppose à Henri Grégoire Diop l’article 414 du même code visé pour que les preuves soient discutées à la barre avant de décider de l’évacuation.
pressafrik.com

Début de l’audience de mardi du procès Karim Wade
L’audience du procès de l’ancien ministre d’Etat Karim Wade, poursuivi pour enrichissement devant la CREI, et de ses co-prévenus a repris au Palais de justice Lat Dior, a constaté l’APS.

Cette nouvelle audience, la troisième depuis l’ouverture du procès, jeudi dernier, devrait être marquée par les plaidoiries de la partie civile sur la compétence de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).

Lundi, les avocats de M. Wade et de ses co-prévenus ont en effet présenté des exceptions sur la compétence de la CREI à statuer dans cette affaire.

Tour à tour, les conseils des prévenus ont tenté d’expliquer les raisons pour lesquelles la CREI est incompétente à juger leurs clients. Au cours de leurs plaidoiries, ces avocats ont invoqué tantôt le privilège de juridiction, tantôt l’immunité de leurs clients pour expliquer l’incompétence de la juridiction en question.

A leur suite, le procureur spécial Alioune Ndao et son substitut Antoine Diome se sont lancés dans un réquisitoire qui met en avant la compétence de la juridiction qu’ils représentent.

Après deux longues interventions du parquet spécial aux allures de tirs groupés pour ‘’démolir’’ les arguments de la défense, le président de la CREI, Henri Grégoire Diop, a mis fin à la deuxième journée du procès.

Karim Wade devra justifier un patrimoine de 117 milliards de francs CFA.
Il va comparaître avec sept autres personnes présentées comme ses complices. Quelque 92 témoins sont attendus à ce procès, selon des informations de presse.

Il avait été inculpé et placé sous mandant de dépôt en avril 2013, avec sept autres personnes, par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).

Cette juridiction l’avait mis en demeure, un mois auparavant, de justifier l’origine licite de ses biens évalués à l’époque à 691 milliards de francs CFA. Un montant ramené à 117 milliards de francs CFA au cours de l’instruction.
aps

Reprise du procès Karim Wade : Le Président Henri Grégoire Diop veut interroger au fond Bibo Bourgi aujourd’hui « pour raison humanitaire »
Le troisième jour du procès de Karim démarre en trombe avec une demande du Président Henry Grégoire Diop aux avocats de la partie civile «de plaider sur autre exception pour que l’on puisse interroger au fond l’un des prévenu, à savoir Bibo Bourgi ». Selon le juge cela est une « demande humanitaire pour permettre au co-prévenu de Karim Wade d’aller se soigner en France ».
Mais cette demande s’est pour le moment heurtée au refus des avocats de la défense. Me Olivier Sur de dire « cela nous parait compliqué car après cet interrogatoire au fond, sa présence au fond sera nécessaire dans chaque débat où il est mis en cause; nous ne pourrions donc nous satisfaire d’un interrogatoire au fond maintenant. Du reste, cela ne serait pas conforme à ce que nous attendons de votre Cour ».
Me Félix Sow, avocat de l’Etat a quant à lui, indiqué que pour que la procédure ne soit pas bloquée « il faut faire application de l’article 403 du code de procédure pénale ». Le débat est ouvert…
Procès Karim Wade : Bachir Diawara , Hélène Chaupin et Yaya Sakho retenus à l’entrée par les gendarmes
Les gendarmes préposés à la porte d’entrée de la salle 4 où se tient le procès de Karim Wade viennent d’en interdire l’accès à Bachir Diawara. Selon notre source en dehors de la salle, il est venu et s’est présenté comme un responsable du PDS. L’agent préposé à la porte lui signifiera que la salle est comble et que l’accès n’est plus permis, fut-il un responsable du parti. Il a tenté d’insister, mais l’auxiliaire lui a demandé fermement de dégager.
Hélène N’della Chaupin, sœur de Souleymane Jules Diop, tout comme Yaya Sakho font aussi partie des responsables retenus à la porte.