Tambacounda: Lutte intégrée multisectorielle contre le Sida

Avec pus de 1, 7 % de prévalence contrairement au 0, 4% de la moyenne nationale, Tambacounda est entrain de faire des  progrès dans le cadre du programme de la transmission mère enfant (PTME), le dépistage des femmes enceintes étant le point faible de la prévention. La revue bilan du plan régional intégré multisectoriel montre cette lueur d’espoir  mais, la vulnérabilité de la région reste intacte avec les HSH les TS et les zones d’orpaillage.

A Tambacounda, la prévalence du VIH reste élevée au regard des résultats enregistrés dans la mise en œuvre du plan d’action multisectoriel. C’est pourquoi le médecin chef de région, Adrien Sonkho, à mesuré à sa juste valeur l’ampleur de la tâche au cour de la rencontre qui a réuni la équipes multisectorielles de tous les districts sanitaires de la région au tour du comité restreint régional . Pour lui, de 2005 à 2011, le taux de la région est passée de o, 4%  (moyenne nationale) à 1, 7% et c’est pourquoi, il a demandé l’engagement de tous pour lutter contre cette pandémie. Une lueur d’espoir est née, selon Mamadou Moustapha Diaw, l’adjoint au gouverneur de Tambacounda chargé des affaires administratives qui a présidé la revue semestrielle au nom du président du comité régional de lutte. Pour M Diaw, « le dépistage volontaire est maintenant mieux ancré dans les comportements ». Mais la conventionalité dans les résultats  selon toujours l’adjoint au gouverneur, de Tambacounda « est capitalisée dans la prise en charge de la prévention mère enfant (PTME) avec le dépistage des femmes enceintes qui constituait le point faible de la prévention,  commence à être une réalité. Aussi  l’accès au traitement a été renforcé par une décentralisation accrue du traitement ».

 Durant cette année le nombre de patients mis sous traitement a augmenté. La constante reste, de l’avis de M Diaw, « une meilleure accessibilité des soins liés au VIH. L’autre donnée de taille reste les progrès timide dans le rapportage en temps réel des données à la fin de chaque trimestre ». Malgré les réalisations capitalisées grâce aux efforts   déployés par tous les acteurs partenaires qui ont accompagné techniquement et financièrement le conseil dans ce combat, la vulnérabilité de la région reste intacte à causes des pesanteurs socio culturelles et religieuses entravant les efforts d’information de promotion du dépistage volontaire et de la prévention pour les HSH et TS, de la lutte contre la stigmatisation et la discrimination etc. . Le mot d’ordre, si l’on en croit  Mamadou Moustapha Diaw reste « zéro nouvelle infection, zéro discrimination et zéro décès lié au Sida ».

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