En conclave de partage pour deux jours, vendredi 8 et samedi 9 Août, le GEEP de Tambacounda forme 50 enseignants en lieu et place des LEA (Leadeurs Elèves Animateurs). Ils sont tous encadreurs des clubs EVF (Education à la Vie Familiale) et PRT (Professeurs Relais Techniques). Une rencontre qui met l’accent sur une approche pédagogique axée sur l’ES-SRA et principalement sur les grossesses précoces et les violences faites aux jeunes filles dans les établissements. Le constat fait état de jeunes qui manquent d’information, de confiance et de qualification. Ainsi donc, les décisions qu’ils prennent sexuellement sont pour la plus part graves. Ce qui engendre des conséquences sanitaires et sociales énormes au niveau de cette couche vulnérable. A en croire Augustin Ndécky, coordonnateur régional du GEEP, « il faut mettre l’accent sur les changements d’attitudes et de comportements à travers des activités de socialisation dans l’espace scolaire ainsi que celle communautaire ». C’est dire que devant ce phénomène de grossesse précoce, des échanges sont nécessaires pour sortir le bon entendement, la bonne compréhension. Le GEEP est alors entrain de dérouler une nouvelle thématique. « Au lieu de continuer à faire de l’animation grand public avec des podiums, nous avons depuis trois ans, une autre stratégie, celle de l’approche participative avec des éclairages théoriques faits par des personnes ressources » lance monsieur Ndécky. Ces PRT une fois dans leur établissement respectif, vont conduire un argumentaire dans la conduite d’une campagne d’information sur les jeunes. Car les stratégies d’enseignement de ces professeurs sont améliorées et prennent en compte tous les concepts liés à l’ES-SRAJ. Alors aux EVF de mener des initiatives de lutte contre ce phénomène en milieu scolaire. Six modules sont déroulés pendant cette rencontre. Il s’agit entre autres d’analyser la problématique jeune-SSRA, l’éducation sexuelle en classe, les grossesses en milieu scolaire, la promotion de l’éducation sexuelle complète à l’école. Le coordonnateur note qu’il existe encore des cas de grossesses précoces dans les établissements. Le GEEP prône pour l’introduction de l’éducation à la santé de la reproduction dans le curricula de l’enseignement au Sénégal. C’est dire que la formation à la base des enseignants permettra une introduction facile de ce volet dans les nouveaux programmes de l’enseignement.
[orbit]
www.tambacounda.info /
