« Plus jamais de femmes qui décèdent pour avoir manqué de sang en donnant la vie, plus jamais de victimes d’accidents qui ne survivent pas à une hémorragie excessive, plus jamais d’hôpitaux ou de structures sanitaires qui manquent de sang , oui à une banque de sang équipée et fonctionnelle, oui à un reflexe de donneurs de sang chez tout tambacoundois, oui à une région qui respire la santé et la plénitude » telle est la panoplie de mots d’ordre que s’est donnée l’Antenne Régionale de l’Association des Donneurs Bénévoles de sang (ANDOBES). En plus, ANDOBES veut doter de sang la banque régionale mise sur pied à cette fin et lutter pour son fonctionnement. La dite antenne a eu l’adhésion de la population qui a marché ce samedi 30 août 2014, de l’hôpital régional à la gouvernance non seulement pour une sensibilisation au don de sang, mais aussi pour la fonctionnalité de la banque construite à Saré Guiléle dans la commune de Tambacounda. Dans un mémorandum remis à l’adjoint au gouverneur en charge des questions administratives, l’antenne note que « Tambacounda est devenue une ville grandissante et populaire, les moyens de locomotion se multiplient et font multiplier les accidents de circulation. Plus d’une fois, des victimes d’accident perdent la vie parce que du sang devant leur être transfusé ne peut être procuré par la banque de sang ». Et celle-ci, « logée actuellement dans les locaux du centre hospitalier régional n’a aucun moyen logistique pour ses activités de sensibilisation et de collecte. Elle souffre surtout d’un déficit en personnel » regrettent les membres de l’antenne. Pendant tout le long du trajet de la procession, les marcheurs n’ont pas cessé de s’adresser à toute la population sur le besoin criard de sang de la région. Ce dernier est estimé à 4.000 poches par an car régulièrement, des femmes perdent la vie en donnant la vie faute de sang. Francis Traoré, l’intrépide président de ladite antenne des donneurs bénévoles de sang précise que « l’association ambitionne de couvrir la région » de Tambacounda pour que tout le monde porte le combat. Dans le mémorandum, les marcheurs disent non aux décès notés « parce que le liquide précieux a fait défaut au moment ultime de l’accouchement ».
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Ansoumana SADIO/www.Tambacounda.Info/
