Le père de Breivik admet qu’il aurait «pu faire plus»

Jens Breivik, le père de l’auteur de la tuerie dans un camp d’été en Norvège en 2011, admet dans son livre qu’il aurait «pu faire plus pour son fils», relate le site Norway’s News in English.

L’ouvrage, intitulé «De ma faute? L’histoire d’un père», paraît ce jeudi 18 septembre et a été écrit avec l’aide d’un auteur dont le nom n’a pas été révélé. L’ancien diplomate norvégien, aujourd’hui retraité établi en France, y donne sa version du passé trouble de la famille Breivik.

«J’ai fait beaucoup de choses étranges et j’ai eu une vie décousue», écrit Jens Breivik. «J’ai été marié quatre fois et j’aurais aimé avoir rencontré ma femme actuelle il y a 50 ans. Je souhaite que beaucoup de choses se soient passées différemment.»

«Paresseux et presque apathique»

Après sa séparation avec Madame Breivik, cet ancien diplomate a perdu contact avec son fils. Lorsque les services sociaux ont pris en charge l’enfant de quatre ans à cause des problèmes mentaux de sa mère, il a tenté d’obtenir la garde, en vain. Il a par la suite repris contact avec son garçon. Mais il l’a trouvé «paresseux et presque apathique» et au fur et a mesure, les relations ont été rompues, relate Norway’s News in English.

Anders Behring Breivik purge aujourd’hui une peine de 21 ans de prison pour avoir tué 77 personnes le 22 juillet 2011. Un livre sur la mère de l’extrémiste, Wenche Behring Breivik, aujourd’hui décédée, est déjà sorti en Norvège. L’ouvrage, réalisé au départ avec l’aide de l’intéressée avant qu’elle ne s’y oppose, présentait notamment Jens Breivik comme un tyran domestique.

(Newsnet)