PROCHE-ORIENT: Berne exige des garanties avant d’investir à Gaza

 

La Suisse envisage d’investir 120 millions de francs en quatre ans dans la reconstruction de la bande de Gaza.

Mais Berne veut des garanties de toutes les parties au conflit, c’est-à-dire aussi bien d’Israël que du Hamas, a annoncé mardi 30 septembre Manuel Bessler, délégué de l’aide humanitaire suisse.

Accent sur le processus politique

Manuel Bessler s’est refusé à l’idée d’un nouveau conflit qui engloutirait quelques années plus tard l’ensemble des sommes avancées par le contribuable suisse.

Et Berne a déjà accordé depuis juillet une aide d’urgence de 4’250’000 francs aux populations de l’enclave palestinienne, a-t-il rappelé lors d’un point-presse à Jérusalem-Est.

«L’action humanitaire ne remplacera jamais le processus politique» a affirmé l’ambassadeur Manuel Bessler, tout en soulignant que son domaine à lui reste l’humanitaire.

«Ambiance lourde»

Mardi, Manuel Bessler était dans le nord de la bande de Gaza pour «évaluer les dégâts» un mois après le cessez-le-feu. «La vie y a repris ses droits, mais l’ambiance est lourde», a-t-il ajouté.

Et le délégué de l’aide humanitaire suisse de se demander à haute voix comment expliquer la destruction (par Israël) de certaines infrastructures essentielles pour Gaza, comme un réservoir d’eau ou une centrale électrique.(ats/Newsnet)