Phases nationales : Après la grande bombance au Niji Hôtel, l’ONCAV traine une dette de prés de 4 millions.

 

Après la pluie, c’est le beau temps dit l’adage. Cette fois-ci, c’est tout à fait le contraire chez les dirigeants de l’ONCAV. Suite à la bamboula pendant plus de 10 jours dans le somptueux cadre de l’hôtel susnommé, les responsables de l’ONCAV n’ont pas pu payer leur facture. Ils auraient laissé derrière eux, un reliquat de prés de 4 millions de nos francs, que des sources dignes de foi nous ont confié. En plus,  c’est la mairie qui aurait pris l’engagement de le solder, sinon…. « N’eut été l’intervention de l’édile de la ville, renchérissent les sources, la police ou les pandores auraient de gros clients » car, ils seraient trainés devant les juridictions.

Comment penser utiliser les locaux d’un somptueux cadre au moment où vous n’avez point le moindre rotin dans les caisses? Et cette fois-ci, c’est eux qui devraient être conduits à l’abattoir, eux qui tout le temps parlent de suspension et font dans la menace. C’est en dénonçant cet état de fait que  l’entraineur de Yaakar de Nguékhoh a été suspendu pour 2 bonnes années. Ils doivent remercier le ciel et remercier le maire de la ville pour les avoir tirés d’affaire car, ils avaient occupé la quasi-totalité de l’hôtel devenu leur Quartier Général. Sacré ONCAV, il n’y a qu’eux qui osent faire pareille chose avec ce qu’ils appellent « officiels », comme dans une compétition « Fifa ». Les Sénégalais et les Tambacoundois aimeraient bien savoir qui sont « ces officiels » qui font que près de 10 millions de nos pauvres francs soient investis dans ces  coquecigrues (plus de 100 « officiels »). Après la bamboula, ils risquaient gros, et il a fallu qu’ils aillent sans scrupule, courber l’échine devant les responsables de l’institution municipale pour éponger leurs dettes. Que cette bande de matamores arrêtent de jouer avec les pauvres ASC ! S’ils n’arrêtent pas, ils le seront d’autant plus que personne n’est né pour diriger et personne n’est aussi venu au monde pour être dirigé. Les mêmes sources révèlent que la mairie serait engagée à payer ce reliquat dans le budget 2015. Si l’on en croit toujours ces sources bien inspirées d’affirmer que l’ONCAV n’à donné un acompte de 2 millions qu’après avoir occupé les lieux. Donc, sur la bagatelle de prés de 10 millions à payer, la municipalité de Tambacounda, sur l’argent du pauvre contribuable, paiera plus de 7 millions de francs. Il est vrai que l’ancienne équipe municipale avait inscrit dans son budget 13 millions pour une subvention à l’organisation de ces phases, mais entre l’inscription à un budget et la disponibilité des fonds, il y a toute une mère à boire. Malheureusement, la nouvelle équipe se retrouve dos au mur et doit obligatoirement puiser encore dans les caisses pour sauver la face des phases ou de l’ONCAV.

Ca suffit comme ça M. Le Maire ! Ils doivent avoir le gosier bien rempli. Ils se doivent aussi de secouer les pangols et investir tous les lieux de culte pour que la généreuse direction de l’hôtel accepte ce délai de Janvier 2015, sinon bonjours les dégâts.

 

La Rédaction de www.Tambacounda.Info /