[Photos] Les contrats de performance marquent un “tournant décisif” (responsable)

Les contrats de performance signés dans le cadre du Programme d’amélioration de la qualité et de l’équité dans le secteur de l’éducation de base (PAQUEB) marquent un ”tournant décisif dans la gestion du secteur” de l’éducation de base, dont ils devront permettre d’améliorer la qualité, a indiqué le directeur de la planification et de la réforme de l’éducation.

”Les contrats de performance marquent un tournant décisif dans la gestion et le management du secteur”, a dit Djibril Ndiaye Diouf, qui est aussi coordonnateur du PAQUET.

M. Diouf s’adressait à des journalistes, vendredi, en marge d’un atelier d’implantation du processus d’implantation du PAQUEB, étalé sur la période 2013-2025, le PAQUEB et qui est un outil d’opérationnalisation du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (PAQUET), dans le secteur de l’éducation de base.

L’atelier prévu pour deux jours concerne la communauté éducative, dont les parents d’élèves du bassin est, regroupant les régions de Tambacounda et Kédougou.

Le PAQUEB a été lancé à l’échelle nationale jeudi à Kaffrine, par le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam

La rencontre de Tambacounda vise à accompagner les acteurs à la base, à leur apporter des informations et leur prodiguer des conseils, ‘’afin qu’à la fin de cet atelier chaque région au-delà de l’appropriation du PAQUEP puisse immédiatement démarrer son plan de démarrage’’.

‘’Nous sommes venus pour échanger avec les acteurs à la base sur ces contrats de performance sur un agenda de démarrage au niveau de chaque région d’abord, ensuite de chaque inspection de l’éducation et de la formation (IEF) et enfin de chaque école primaire et, plus tard, au niveau de chaque collège d’enseignement moyen’’, a expliqué M. Diouf.

Les contrats de performance sont fondés sur des engagements mutuels, avec d’une part, l’Etat apportant les ressources financières et l’encadrement d’autre part, les acteurs à la base s’engageant à atteindre des résultats.

Quelque 7.795 écoles primaires ont déjà élaboré et signé les contrats de performance au niveau national avec les inspections de l’éducation et de la formation. En outre, 58 IEF sur 59 disposent de contrats de performance adossés à des plans qualité, a indiqué Djibril Ndiaye Diouf, directeur de la planification et de la réforme de l’éducation et coordonnateur du PAQUET.

Les IA ont démarré le processus d’élaboration de leur contrat de performance. Les collèges d’enseignement moyen entameront, au second trimestre de l’année prochaine, leur processus de signature de contrats de performance, ‘’prioritairement centrés sur l’enseignement des sciences, des mathématiques et des technologies’’. Les ‘’daaras’’ (écoles coraniques) sont aussi concernés.

Ces contrats de performance ”ne visent pas a priori les résultats au CFEE”, a-t-il dit, soulignant la nécessité d’ ”attaquer le mal à la racine”, étant donné que ”les enfants dans leur majorité, arrivent au CM2 sans pouvoir lire ni calculer ‘’.

”Les contrats de performance, que ce soit dans les ‘daaras’ ou dans l’école classique, se fixent prioritairement comme objectif de relever les seuils de maîtrise des élèves en lecture et en mathématiques”, a-t-il dit.

‘’A l’heure où je vous parle, le processus de virement d’un montant total de 15 milliards de francs destinés à la mise en œuvre des contrats de performances (des) IA, IEF, écoles, ‘daaras’, est en cours’’, a dit M. Diouf.

M. Diouf a indiqué qu’ils seront accompagnés d’un système de contrôle et d’audit des résultats.

‘’Si ce n’est pas déjà positionné dans les comptes des IA, dans les prochains jours, ces ressources financières seront entre les mains des acteurs à la base pour la mise en œuvre de ces contrats de performance’’, a annoncé Djibril Ndiaye Diouf.

Chaque année, une évaluation est faite et une l’allocation des ressources réajustée en fonction des résultats obtenus par chaque acteur contractant.

Les ressources sont destinées à ”transformer qualitativement et quantitativement les écoles et les inspections”, a fait valoir Djibril Ndiaye Diouf, non sans ajouter: ”on ne peut pas transférer autant de ressources au niveau local sans mettre en place un dispositif de contrôle et d’audit de (leur) utilisation”.

D’après le directeur de la réforme, les ”daaras”, les écoles classiques, les IEF recevront, durant toute l’année, des missions d’audit et de contrôle.

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