La pire catastrophe pour le trekking au Népal

C’est la pire catastrophe pour le trekking au Népal, ont annoncé ce samedi 18 octobre les autorités, qui ont fait état de la découverte de 11 nouveaux corps, ceux de neuf Népalais et de deux Japonais. Mais d’autres corps pourraient encore être ensevelis sous la couche épaisse de neige ou sous la glace après la tempête inhabituelle de mardi, survenue en pleine saison de trek, qui a déclenché de graves avalanches.

Parmi les 43 morts, figurent au moins 19 touristes étrangers, venant notamment du Canada, d’Israël, de Pologne, de Slovaquie, d’Inde et du Vietnam. Sinon, tous les trekkeurs – dont des dizaines d’étrangers – qui avaient été coincés par la tempête de neige dans l’Himalaya sont sains et saufs, avait-on annoncé auparavant samedi de source officielle.

Pour un système national d’alerte

D’après la police, 385 personnes au total, dont 180 étrangers, ont été ramenées saines et sauves depuis mercredi des zones touchées par la violente tempête de neige.

Des milliers de personnes entreprennent le parcours de trek du tour de l’Annapurna chaque année au moins d’octobre où les conditions météo sont normalement le plus favorables. Quelque 168 randonneurs étrangers s’étaient enregistrés comme étant partis pour un trek dans les districts touchés de Manang et de Mustang.

Cette catastrophe a poussé le premier ministre du Népal, Sushil Koirala, a annoncer son intention de mettre sur pied un système national d’alerte. Keshav Pandey, le vice-président de l’Association des agences de trekking du Népal, avait déclaré que le pays ne possédait aucun mécanisme d’alerte permettant d’avertir les randonneurs de mauvaises conditions climatiques.

(ats/Newsnet)