GENÈVE: L’Iran affronte les critiques sur les droits de l’homme à l’ONU

 

L’Iran a défendu vendredi à Genève sa politique en matière de droits de l’homme.

C’est la seconde fois que l’Iran se présente devant le Conseil des droits de l’homme pour l’examen de son rapport global. Plusieurs ONG ont critiqué à l’avance l’absence de progrès depuis la présentation du premier rapport il y a quatre ans.

A la tête d’une forte délégation, Mohammad Larijani, secrétaire du Haut Conseil iranien pour les droits de l’homme, a par contre mis en évidence les progrès réalisés selon lui, en particulier dans les domaines des droits des femmes et des enfants. Il a en même temps dénoncé des attaques terroristes contre son pays et insisté sur la nécessité de lutter contre les trafiquants de drogue.

Peine de mort: la Suisse inquiète

Plus de cent pays doivent intervenir pendant le débat de trois heures. S’exprimant parmi les premiers orateurs, l’ambassadeur de Suisse à l’ONU Alexandre Fasel s’est déclaré «très préoccupé par l’application croissante de la peine de mort» en Iran.

Il a souligné les manquements à des procès équitables, en particulier dans le cas de la pendaison, samedi dernier, de Reyhaneh Jabbari. La Suisse a recommandé à l’Iran de commuer les peines des condamnés à mort et de leur permettre de contester la légalité de la sentence.

L’ambassadeur de Suisse a également demandé la libération immédiate de toutes les personnes détenues en Iran pour avoir exercé pacifiquement les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion.

(ats/Newsnet)