Pour la pérennisation des acquis de 4R(la réduction des risques de catastrophes naturelles grâce à une gestion améliorée des ressources naturelles, le transfert des risques grâce à l’assurance agricole, la réserve contre les risques grâce à l’épargne, la prise de risque calculée grâce au crédit) et une plus grande implication des populations et des autorités, OXFAM a initié le projet « d’engagement communautaire dans la résilience rurale » pour accompagner l’initiative dont les acteurs sont appelés à disparaitre à la fin du projet.
C’est un projet qui vise le renforcement de la résilience des communautés rurales en situation d’insécurité alimentaire, qui sont de plus en plus vulnérables aux chocs climatiques tels que les sécheresses et les inondations. 4R est fondé sur un modèle innovant qui combine 4 stratégies de gestions des risques. Il est financé conjointement par OXFAM AMERICA et le PAM (Programme Alimentaire Mondial). Selon Ibrahima Sory Diallo, « ce programme a permis en 2013 de travailler sur la collectivité locale de Koussanar. Et il est vrai que des projets disparaissent sans laisser de traces. Puisse que ce projet met en place des actifs et des activités permettant aux communautés de faire face à l’insécurité alimentaire et de développer leurs capacités, le constat est que ces dernières ne participent souvent pas à l’appropriation mais aussi à la pérennisation. Donc si les communautés ne sont pas bien préparées, la résilience rurale souhaitée n’aura pas lieu. C’est pour cela qu’OXFAM a tenu a financer le projet d’engagement communautaire. Il s’agit donc d’amener dans chaque village l’ensemble de la population à se mettre ensemble autour de la table pour le jury citoyen. Une instance qui fait le diagnostic pour identifier tout les problèmes qui empêchent l’autonomisation alimentaire à voir le jour. Et après chaque rencontre, il appartient aux représentants de l’Etat et du Maire de voir les problèmes qu’ils peuvent régler localement et de transférer le reste à un niveau supérieur ». Le représentant de PAM, Madior Fall de signaler que le projet connaitra une extension avec les régions de Kolda, Kaffrine, Fatick et de Kaolack. « Les institutions internationales sont entrains de regarder cette expérience innovante. Et la meilleure manière d’aider les communautés à faire face aux chocs, est de les préparer et de les rendre résilientes». Malick Ndome d’Oxfam America déclare que « sans l’engagement et le soutien des communautés, point de réussite car la seule volonté est de rendre les populations résilientes face aux chocs climatiques. Sous ce rapport, cet atelier sert à mettre en place un mécanisme d’alerte et d’influence, un jury citoyen, pour permettre aux communautés de se faire entendre ».
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Ansoumana SADIO / www.tambacounda.info /
