ETAT ISLAMIQUE: L’Otan n’envisage pas de zone d’exclusion aérienne en Syrie

Une zone d’exclusion de l’espace aérien dans le nord de la Syrie est réclamée par la Turquie.

La Turquie, qui possède la deuxième armée de l’Otan en effectifs, n’a pas demandé officiellement à l’Alliance l’établissement d’une telle zone mais la juge nécessaire pour permettre le rapatriement dans des secteurs sécurisés du million et demi de réfugiés syriens qui ont fui à l’étranger, notamment sur son territoire.

«Etablir une zone d’exclusion aérienne exige des moyens très importants. Ce n’est pas quelque chose que nous examinons dans le contexte actuel», a dit le général Nicholson, interrogé au quartier général du Landcom dans la ville côtière turque d’Izmir. Il a cité l’exemple de l’intervention des Occidentaux en Libye en 2011.

L’idée turque a reçu un accueil très réservé de ses alliés. Les experts militaires soulignent que la mise en place d’une zone d’exclusion nécessite soit l’accord du gouvernement de Damas, soit la neutralisation de la défense aérienne syrienne, avec le risque de voir les Occidentaux entraînés directement dans le conflit, scénario que refusent les alliés du président Bachar al-Assad, Russie et Iran.

Le général Nicholson a ajouté que l’Otan, tout en suivant de près ce qui se passe au Proche-Orient, concentrait actuellement ses efforts sur la situation en Afghanistan, où l’Alliance aura retiré toutes ses unités combattantes à la fin de l’année.

(ats/Newsnet)