L’héroïne blanche tue à nouveau à Amsterdam

Un mois après un premier décès, l’héroïne blanche a fait deux victimes à Amsterdam.

«Mardi après-midi, les corps de deux Britanniques ont été retrouvés dans un hôtel du sud d’Amsterdam», a indiqué la police dans un communiqué, précisant que les deux hommes étaient âgés de 20 et 21 ans.

Redoutant d’autres décès, la police a intensifié sa campagne de prévention dans cette ville attirant de nombreux touristes pour son accès facile aux drogues.

Des affiches ont notamment été placées dans les hôtels ou à la gare centrale, appelant les visiteurs à ne pas acheter de cocaïne dans la rue car elle «pourrait être de l’héroïne mortelle».

Impossible de respirer

Selon un porte-parole de la police, Rob van der Veen, l’héroïne blanche «ressemble à de la cocaïne, est vendue comme de la cocaïne et les gens pensent qu’ils sniffent de la cocaïne… avec pour conséquence qu’ils ne peuvent plus respirer».

Les deux hommes ont été retrouvés par le personnel de l’hôtel et les familles ont été prévenues, a ajouté le porte-parole.

«Il y a maintenant trois morts mais au total, il y a eu 17 personnes qui sont tombées malades», a-t-il ajouté, évoquant la mort d’un premier touriste britannique de 22 ans pendant le dernier week-end d’octobre.

Selon des premiers tests, les drogues impliquées dans les deux cas auraient «la même composition».

L’héroïne blanche est historiquement produite en Asie du Sud-Est dans la région du «Triangle d’Or», aux confins du Laos, de la Birmanie, et de la Thaïlande. Elle est généralement plus chère et plus pure que la brune.

(afp/Newsnet)