La reprise des travaux de réhabilitation de la route Fatick Kaolack cache une réalité bien africaine. Au-delà d’une promesse de campagne électorale qui sera tenue, le chef de l’Etat a défié la croyance populaire prédisant la chute de l’initiateur d’un tel chantier
Il convient toutefois de souligner que le lancement des travaux de réhabilitation du tronçon routier, Fatick-Kaolack, n’a été possible que par le seul bouclage du financement et la simple entente entre Jean Lefèbvre de Bara Tall et l’Etat. “Des offrandes, des sacrifices et beaucoup de prières ont été faits par des responsables qui sont très proches du président de la République, Macky Sall, avant que les travaux ne soient lancés”, révèle un haut responsable de l’Alliance pour la République (Apr), très actif dans la zone urbaine et périurbaine du Saloum. Pour que les populations de Fatick, de Kaolack et les Sénégalais qui empruntent cette voie routière pour rallier Tabacounda, Kédougou ou même le Mali, ne vivent plus le calvaire de la traversée de l’enfer des 42 kilomètres, rien n’est de trop, ajoute notre interlocuteur qui n’a pas manqué de saluer le courage et la pugnacité dont le Président a fait preuve dans cette affaire.
L’autre aspect qu’il faut prendre en compte et qui n’est pas des moindres, c’est la durée des travaux – environ 18 mois – c’est-à-dire que la livraison et l’inauguration par son le président de la République, Macky Sall, se fera vers juin 2016, soit quelques mois seulement avant la très stratégique Présidentielle prévue en principe en 2017.
Grand Place