Au Sénégal, la mort a frappé, environ 93 182 fois durant les 12 mois qui ont précédé le dernier recensement de la population. Le taux de mortalité qui est de 8‰, est plus élevé en milieu rural avec un taux de 9‰, qu’en milieu urbain où le taux est de 6‰.
Kédougou, Kolda, Tamba en tête
Les statistiques de l’agence nationale de la statistique et de la démographie publiés en 2014, montrent qu’au Sénégal, plus on va vers l’Est, plus le taux de mortalité est élevé. Mais aussi, plus on s’éloigne de Dakar, plus il est fort. Et en tête des régions à fort taux de mortalité, trône tristement celle de Kédougou où la mort emporte 12,4 habitants sur mille. Après elle, suivent les régions de Kolda avec un taux de mortalité de 11.8‰, Tamba 10.4‰, Sédhiou avec 10.3‰, Matam 10 ‰, la région de Ziguinchor qui a un taux de mortalité de 9.2‰.
Pauvres, elles manquent d’infrastructures de santé de qualité
Dans ces zones, il est claire que les conditions de vie difficiles, notamment l’absence ou le manque d’infrastructures sanitaires, la pauvreté et autres, sont des raisons qui expliquent ce fort taux de mortalité. «Le faible niveau de développement économique de ces régions, l’indisponibilité d’un plateau technique élevé au niveau des infrastructures sanitaires pourraient expliquer ces niveaux de mortalité élevée», renseigne l’Ansd dans son recensement. A Diourbel aussi, le taux reste élevé, avec 8.9‰, de même qu’à Kaffrine 8.5‰. La région qui connait le taux le plus faible reste la capitale, Dakar, dont le taux de mortalité est de 5.2‰. La concentration des meilleures structures de santé du pays et le niveau de développement économique sont autant de raisons qui expliquent ce fait.
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