Mbaye Jacques Diop : « Le secret de ma jeunesse »

 

«Je suis enfant unique, je n’ai ni frère ni sœur», déclare l’ancien maire de Rufisque Mbaye Jacques Diop, natif de Rufisque dans le quartier Lébou Mérina où il a fait ses humanités. La longévité peut être héréditaire comme l’attestait le président Wade. Le père de Mbaye Jacques Diop a vécu 102 ans, et sa mère a dépassé les 80 ans. Et Mbaye Jacques espère aller bien au-delà, lui qui maintient sa mémoire par la lecture, l’amour des livres. Dans le quotidien L’Observateur de ce samedi, l’homme politique qui a bientôt 80 ans, livre les secrets de sa jeunesse: «on a l’habitude dire que la jeunesse est un état d’esprit. J’ajouterais que la jeunesse n’est pas un état civil.

 Il faut se mettre dans la tête qu’on vit et qu’il faut savoir vivre, physiquement. Ce qui permet de se conserver. Depuis 26 ans, j’ai un cuisinier personnel. Depuis plus d’un quart de siècle, je ne mange plus les plats habituels sénégalais tels que le mafé, soupou kanja, ceeeb bou dieune, etc. j’y touche rarement. Peut-être une fois l’an. Par exemple, le jour de la tabaski, je ne mange aucunement de la viande, je préfère consommer du foie. Quand on avance en âge, il faut surveiller son alimentation», conseille le patriarche, «et faire beaucoup de sport. J’ai la chance d’avoir une piscine et je pratique tous les jours. Cela me permet de me maintenir». De nos jours, dit-il, «si on a  dépassé les 60 ans, il faut s’estimer heureux, surtout si l’on a bien rempli sa vie et je crois avoir bien rempli ma vie».
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