Les autorités doivent «déterminer si tous les signalements correspondent à de réels vols de drones» au-dessus de Paris. Aucune personne n’a été interpellée.
Plusieurs de ces engins pilotés à distance ont été repérés à plusieurs reprises en divers endroits de la capitale la semaine passée, en dépit de l’interdiction de survoler Paris.
Ils avaient notamment été repérés le long de la Seine, au-dessus de la place de la Concorde et à proximité des Invalides – où se trouve le tombeau de Napoléon – et de plusieurs portes du boulevard périphérique parisien.
Les premiers signalements ont cette fois débuté plus tôt, mardi 3 mars vers 22 heures, selon la source policière.
Particuliers souhaitant tester leur nouveau jouet, amateurs de photos s’amusant à narguer les autorités ou repérages à des fins criminelles: les motivations et le profil de ces pilotes nocturnes demeurent inconnus.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour «vol par aéronef en zone interdite», confiée à la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens (GTA).
Depuis le 5 octobre, «60 survols de drones» ont été constatés au-dessus de centrales nucléaires ou de la ville de Paris, avait déclaré mardi le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, assurant que le gouvernement avait pris des mesures face à cette menace.
Pour lutter contre ces survols de zones interdites, Bernard Cazeneuve a assuré que le gouvernement avait pris «des mesures préventives destinées à informer les utilisateurs de ces engins, au moment de leur acquisition, du risque de peine encourue en cas d’infraction à la réglementation».
cto-mra/jh
(afp/Newsnet)