La presse a fait état dans sa livraison d’hier d’un scénario qui consisterait à mettre le feu à des marchés avant d’en faire porter au régime la responsabilité au cas ou Karim Wade serait jugé et condamné à purger une peine ferme de prison pour les délits d’enrichissement illicite. Cependant, selon des informations recueillies au niveau de plusieurs sources, c’est juste des discours de politiques qui ne “nécessitent pas qu’on y accorde le moindre crédit”. Toutefois, il ressort de nos investigations, que même si la menace d’incendier des marchés n’est pas prise au sérieux par plus d’un, la question reste de savoir ce que mijote l’opposition au niveau de la banlieue. Une équation qui intrigue les plus hautes autorités de ce pays.
Selon nos informations, en début de semaine passée, un célèbre lutteur de la banlieue, tête de file d’une écurie, connu dans le milieu interlope pour avoir à plusieurs reprises été incarcéré au niveau de la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss, a été reçu à la permanence nationale du Pds. Sans que personne ne puisse dire avec exactitude le motif de sa visite. A cela, poursuit notre source, s’ajoute le fait que des réunions à un rythme régulier sont organisées dans plusieurs zones de la commune de Pikine-Nord et jusqu’à des heures tardives. Et ces rencontres seraient supervisées par un cacique du Pds. “Le Pds a déplacé son combat pour la libération de Karim Wade au niveau de la banlieue, et plus précisément dans la commune de Pikine-Nord”, confie une source. Du côté de la police, l’on n’a pas voulu trop épiloguer sur la question, arguant que force restera à la loi. “Nos services sont bien équipés pour faire régner l’ordre et assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. On a eu à gérer des situations plus intenses que le cas Karim Wade”, confie une source policière.
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