Au cours d’une conférence de presse, Hadja Maï Niang, écrivain-cinéaste, enseignante-chercheure en techniques de communication à l’Université de Thiès, spécialiste en pédagogie de l’image, a analysé l’image que renvoie le couple présidentiel, les ministres et les directeurs généraux dans l’imaginaire collectif des Sénégalais.
A ses yeux, il serait juste de voir l’image du Sénégalais plus que jamais fêtard dans ces images du président de la République, de la première Dame, de certains ministres et Dg associés du lundi au dimanche à des soirées mondaines dont les annonces sont diffusées à longueur de journée à la radio et à la télé.
“Un sage dirait : dites-moi quel genre d’hommes et de femmes d’Etat vous avez, je vous dis quel genre de peuple vous êtes”.
« Ces hautes personnalités qui incarnent le Sénégal émergent tant vanté, sont associées à des soirées dansantes qui virent parfois à l’obscénité. Ces clichés renvoient à un Etat désorganisé, à la limite cacophonique et elles laissent trimbaler l’image du Sénégal dans des conditions anarchiques», regrette-t-elle.