Incarcéré depuis octobre 2014 à Pretoria pour le meurtre de sa compagne Reeva Steenkamp, Oscar Pistorius vit un véritable enfer. Le champion paralympique semble en effet éprouver toutes les peines du monde à s’habituer au monde carcéral. Considéré comme un prisonnier de catégorie A, le Sud-Africain bénéficie de certains avantages: il peut recevoir des visites, passer jusqu’à 24 coups de fil par année, porter des bijoux, pratiquer un hobby et avoir une radio. Mais rien de tout cela n’aide l’athlète à se sentir mieux.
«Il Corriere della Sera», qui cite des médias locaux, relate que Pistorius a atteint un tel stade de paranoïa qu’il craint de se faire empoisonner. L’athlète est en effet sur le qui-vive depuis que plusieurs de ses codétenus, jaloux des privilèges dont il jouit, l’auraient menacé de mort.
Du chakalaka, en veux-tu en voilà
Mal à l’aise et constamment sur ses gardes, le champion paralympique, incarcéré dans une cellule individuelle, refuse parfois d’entrer en contact avec les autres prisonniers. Le cauchemar de l’athlète pourrait cependant bientôt prendre fin: ses avocats espèrent obtenir la transformation de sa peine en arrêts domiciliaires d’ici au mois d’octobre.
(joc)