“Voilà des gens qui s’agitent pour dire que le Parti socialiste est un grand parti qui ne doit manquer à aucune élection. Or, ils sont comptables de tout ce que le régime du président Macky Sall a fait jusque-là. Vous venez au premier tour, on vous étale raide, Abdoulaye Wade vous enterre, Macky Sall vous déterre, vous nettoie, vous parfume, vous devenez trop gracieux maintenant et chacun part de son coté. C’est ça la dignité d’un parti ? Un parti qui a fait 40 ans de pouvoir et qui a fait 12 ans de galère ? Il fallait les voir, les os commençaient à sortir de leurs mâchoires.
Tanor est là en tant que …, moi je ne sais même pas. Mais, il faudrait bien que le jour où ils vont quitter le parti qu’ils nous disent ce qu’ils ont reçu de l’Etat pour cette période-là. Il y en a qui gagnait presque 10 millions par mois ou 20 millions par mois. Mais on va faire quand même les comptes. Ah oui, pour que les Sénégalais sachent en fait qu’il ne s’agit pas seulement de boire à la soupe, de broyer les os, de renverser le bol et d’y jeter un caillou et dire merci aux Sénégalais et que cela soit impuni. Le jour où la force du Ps, Khalifa Sall et autres vont quitter le pouvoir, ils sauront qui sont les Sénégalais. Voilà un peuple très ancré aux valeurs et qui n’a que faire de la lâcheté, la traitrise et la trahison. Je crois que les journalistes seraient bien inspirés à demander à Tanor Dieng à quoi il sert. Est-ce pour amuser la galerie ? Est-ce un assistant technique venu des pays développés pour assister le président et l’encadrer ? J’aurais respecté le Ps si, juste après le premier tour, après leurs chiffres de 11% que je respecte beaucoup, qu’ils disent que non, nous sommes nés pour gérer le Sénégal. Il faudrait demander aux Socialistes qui disent qu’ils sont ancrés dans valeurs socialistes pourquoi ils ont voulu être les garçons de course de leur fils et neveu Macky Sall qui, après 3 ans dans l’opposition, les a étalés. Je crois que c’est cela la question», avait déclaré Me Djibril War dimanche dernier, avant de se confondre en excuses lundi à l’Assemblée nationale.
Mais le ministre de l’Education, Serigne Mbaye Thiam, n’a pas voulu laisser passer une telle sortie sans répondre.
“Mon répertoire langagier ne comportant pas de mot à la hauteur, voire même à la proximité des termes orduriers et insultants qu’il a utilisés, il ne s’agit pas, pour moi, de répondre à ce que lui même reconnaît comme “excessif”. Il ne s’agit pas non plus de faire la morale à une personne douée de raison au point de faire son mea-culpa aussitôt la clameur de ses “excès” (sic) parvenue à ses propres oreilles”, a d’emblée fait savoir le Secrétaire national aux élections du Parti socialiste, dans une contribution. “Dans une époque de forte déliquescence des valeurs et dans un monde saisi par toutes sortes d’incertitudes, tout les hommes politiques doivent consacrer leur énergie à redonner du rêve à leur peuple et du sens à leur action politique afin de reconquérir la confiance des citoyens. La noblesse d’une telle ambition ne laisse aucune place à la vindicte et à l’irrespect, ni entre adversaires ni entre alliés”, lui fait-il savoir.
“Ministre de la République, il ne m’est jamais apparu qu’être payé avec le fruit du labeur des Sénégalais pouvait servir à autre chose qu’à servir. Être ministre n’est pas une fin en soi, ni même un rêve ; c’est un moyen, à la fois sacerdoce et sacrifice, qui, seul, ne suffit pas, à mon sens, à rendre à notre pays ce qu’il nous a donné. C’est un engagement, jour et nuit, au service d’une seule fin : l’intérêt général, celui qui transcende nos ambitions personnelles et dépasse nos petites préoccupations catégorielles ou privées”, déclare le ministre.
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