Prétention et médiocrité au cœur du Palais – Par Serigne Thiam

 

Dans une mémorable contribution parue sur un site internet de la place, Mamadou Yaya Bâ, Coordonnateur de la COJER de Guédiawaye, Conseiller municipal à la ville de Guédiawaye et Chargé de mission à la Présidence de la République, fait l’actualité à ses dépens. Les lecteurs ont été certainement nombreux à rire à gorge déployée devant ce texte truffé de fautes d’orthographe et de grammaire que les instituteurs ne voient plus dans les classes de CM2. Son texte particulièrement affligeant est une insulte à la Présidence de la République dont notre ami se réclame.

Relever les fautes d’orthographe, de grammaire et de syntaxe de ce texte relève même d’un jeu d’enfants tellement elles sautent aux yeux. Notre ami ne sait pas que quand deux verbes se suivent, le second se met à l’infinitif (« Et qu’il retienne qu’un homme politique ne doit jamais regretté mais doit toujours assumé ses positions ». Il ne sait pas également faire la distinction entre le complément d’objet direct et le complément d’objet indirect (Et je me porte à faux sur le nombre de conseillers dont il estime contrôler et sous peux nous lui apporterons une fois de plus la preuve de la fausseté de l’homme). Plus loin, notre ami qui n’en finit pas de se discréditer écrit : « s’il ne dépendait que de lui il n’aurait pas ces conseillers municipaux dont s’il se glorifie d’avoir débauché ». Il faut dire : « qu’il se glorifie de débaucher ».

On aurait pu continuer à faire étalage de la longue liste de « batardises grammaticales » de notre ami, mais il a l’excuse de l’époque qui pousse à la médiocrité. Il est triste de voir que l’APR a transformé ses jeunes en masse abêtie qui jouït de la servitude volontaire et se répand comme des fous au premier coup de sifflet médiatique en étalant toutes ses carences. Pour de telles fautes d’une gravité extrême, il devrait être renvoyé de la présidence de la République. A défaut, ses grands frères de parti doivent lui ligoter la langue et le fouetter avec une ceinture en cuir ou un cable électrique comme on le faisait jadis avec les élèves médiocres. Une telle correction lui éviterait certainement de commettre des fautes de mauvais goût à l’avenir et d’exposer inutilement la présidence à la vindicte populaire. .

Venons en maintenant au fond de votre texte

Monsieur, depuis la création du parti par le Président Malick Gakou, vous n’avez cessé de vous attaquer de façon injustifiée à sa personne. Nous ignorons les véritables raisons de cet acharnement mais nous savons pertinemment que vous tentez de cacher vos lacunes et votre perte progressive de popularité et de légitimité au sein de la COJER que vous prétendez encore diriger malgré vos 40 ans révolus. Nous comprenons vos inquiétudes et votre peur de ne plus avoir des moyens de propagande politique et donc de monnaie d’échanges face aux responsables de votre parti, mais nous sommes désolés de vous dire que vous ne pourrez pas vous accrocher à l’image de l’honorable personnalité El Hadji Malick Gakou pour vous faire voir ou entendre. C’est peine perdue car on n’arrête pas la mer avec ses bras et votre mission visant à déstabiliser le Président Malick Gackou s’avère être un coup d’épée dans l’eau. En lisant votre article, l’on se rend facilement compte de l’inculture et de l’indiscipline ambiante dans votre parti. On ne peut gouverner un pays par des calomnies et des débats de caniveaux. Pitié à vous, jeunesse de l’APR.

Si vous voulez vous faire une publicité, je vous suggère de trouver le bon positionnement au lieu de profiter d’une situation qui ne vous concerne nullement pour faire les yeux doux à celui qui vous a nommé chargé de mission sans jamais vous confier une seule mission.

Cher ami, il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et vous souffrez tellement de cécité si vous doutez de l’adhésion massive des Conseillers municipaux progressistes de Guédiawaye à la pensée politique du Président Malick Gackou qui est le symbole de l’alternance générationnelle et le porteur d’espoir épris de valeurs et d’éthique.

Oui notre Président regrette de ne pas être candidat à la mairie parce qu’il aime sa population, il voit combien Aliou Sall a affiché ses limites et son incompétence en un an de magistère.

C’est dommage et grave quand vous dites qu’en politique, on ne regrette pas, on assume. Libre à vous de prôner l’hypocrisie et l’absence d’éthique dans le combat politique.

Vous parlez d’actionner la CREI. C’est bien. Mais ne commettez pas de fautes dans la correspondance que vous comptez envoyer à cette Cour. Si vous voulez, nous sommes prêts à vous aider à écrire une lettre qui ne va pas indisposer son destinataire. . Vous rendrez un grand service à Malick Gackou car ce sera le moyen de prouver qu’il s’est fait seul à force de travail, donc un « self made man » contrairement à votre nouveau maire dont le seul mérite est de faire partie du clan Faye-Sall-Thimbo. Lorsque votre président ne sera plus là en 2017, nous nous ferons l’honneur d’exiger de lui qu’il nous éclaire sur les 8 milliards de Taiwan. Nous prenons date.

Un conseil pour finir : si vous voulez descendre au plus profond du caniveau, sachez que vous trouverez votre répondant au GP mais ce ne sera jamais le président Malick Gakou dont le vis-à-vis n’est personne d’autre que votre mentor.

A bon entendeur… salut

Serigne Thiam,
Membre du Grand Parti à Guédiawaye