Mieux s’organiser afin de marquer son territoire, et surtout pour ne point être laissé en rade dans la mise en œuvre du PSE, tel est le crédo du Réseau des Opérateurs Economiques du Sénégal Oriental et de la Haute Casamance (ROESOC). En conclave ce mercredi, les opérateurs économiques ont invité les pouvoirs publics à tenir les élections de la chambre de commerce d’industrie et d’agriculture.
Les membres du Réseau des Opérateurs Economiques du Sénégal Oriental et de la Haute Casamance (ROESOC), ont ce mercredi planché sur deux sujets majeurs : les problèmes économiques de la région afin de jouer une belle partition dans la mise en œuvre du PSE et, inviter la puissance publique à enfin organiser les élections de la chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat.
Selon mmamdou Boye Diallo, le coordonateur dudit réseau porté sur les fonds baptismaux au mois de février dernier, et qui regroupe des agropasteurs,des commerçants, indistriels et autres professions libérales, « il est plus que jamais temps et nécessaire de mieux s’organiser à l’instar des opérateurs de la Vallée du fleuve Sénégal qui bénéficient d’un accompagnement de l’Etat et de certains de ses partenaires ».
L’autre brûlante actualité remise au goût du jour est inhérente à la lancinante problématique des élections de la chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat. « La commision électorale a réalisé un très bon travail avec des inscriptions masives dont les listes provisoires sont d’ailleurs affichées. Nous attendons impatiemment que les listes définitives le soient » a souligné Mamadou Boye Diallo, non sans inviter l’Etat à dissocier les problèes de la chambre consulaire de Dakar à ceux des autres régions du pays, même s’ildira avoir une claire conscience que c’est la même disposition légale qui régit toutes les chambres. Les opérateurs économiques membres du ROESOC diront éviter au Sénégal une grande première dans l’histoire des chambres de commerce, « qu’une équipe fasse un quart de siècle à la tête d’une institution aussi prestigieuse » car, « l’équipe dirrigeante de Tambacounda a passé 24 ans à la tête de la chambre de commerce, et comme elle a aussi bénéficié d’une prolongation de mandat qui échoit le 31 décembre 2015, il serait pour nous regrettable qu’elle bénéficie d’une autre année », déplore le coordonnateur du réseau.
Les membres du ROESC diront que l’heure de l’alternance a sonné, ils s’organisent d’ailleurs dans ce sens en mulltipliant les rencontres histoire de poser les bases d’une relance de l’économie de la région en agonie. Ils martèlent avoir envie, eux aussi, de s’inscrire dans la dynamique de la révolution scientifique et technologique pour bien s’intaller dans le troisième millénaire. D’ailleurs dans les prochains jours, si l’on en croit toujours Mamadou Boye Diallo, un groupe de 60 commerçants sera initié aux nouvelles technoligies de l’information et de la communication aux fins de mettre en place une plateforme d’échanges avec les commerçants des autres coins du monde.
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Boubacar Dembo TAMBA / www.tambacounda.info /
