Les avocats de l’Etat du Sénégal et ceux de Karim Wade se sont envolés vers Genève pour prendre part, du 2 au 4 septembre, à la rencontre entre les représentants de l’Etat du Sénégal et le Groupe de travail des Nations-Unies sur les détentions arbitraires. Une rencontre prévue en marge du Conseil des Nations-Unies sur les droits de l’Homme.
Mais déjà, les avocats de Karim Wade jubilent. “L’affaire Karim Wade est une patate incandescente et indigeste pour l’Etat.
C’est contradictoire qu’ils (les avocats de l’Etat) soutiennent que l’avis du Groupe de travail n’est pas contraignant ni obligatoire et qu’ils peinent autant à chercher à changer la décision en leur faveur”, disait-hier, Me Ciré Clédor Ly.
Me El Hadji Amadou Sall, pour sa part, estime que l’Etat du Sénégal ne va récolter qu’une humiliation à Genève. “L’Etat se trompe. Le Groupe de travail (des Nations-Unies) ne se réunit pas pour apprécier à nouveau la décision qui a été prise. Le Groupe de travail statue sur le suivi de sa décision. L’Etat ne peut rien faire capoter. Ils sont là pour voir est-ce qu’ils vont suivre ou est-ce qu’ils ne vont pas suivre. La décision est prise. C’est l’application qui est en jeu. On va bien les frapper et quand la décision sortira, vous allez voir”, prédit Me Sall.
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