Bakel : Privées d’eau courante, les populations de la commune dans le désarroi

Le département de Bakel a soif. L’eau, ce liquide précieux, fait encore défaut. Plusieurs localités manquent d’équipements permettant de faire couler l’eau potable dans les maisons. Depuis Mercredi 30 Septembre, bientôt une semaine, les populations de la commune de Bakel ne peuvent que compter sur l’eau céleste en plus de celle du fleuve. L’eau du robinet ne coule plus. L’eau courante est devenue une denrée rare. Les quartiers les plus touchés sont entre autres Guidimpalé, Montagne Centrale, Dar es Salam. Les habitants de ces quartiers vivent sans eau. Une pénurie jamais égalée. Il faut rappeler que l’eau distribuée ces derniers temps était même impropre à la consommation.

Manque de moyens techniques pour purifier l’eau, dû certainement à la période hivernale, la SDE a choisi d’assoiffer les populations. L’eau ne coule plus. Pour étancher leur soif, les populations se ruent sur les quelques puits des quartiers environnants. A défaut, elles vont puiser l’eau du fleuve. Une eau qui, sans traitement idoine, peut causer plusieurs maladies ( Diarrhée, Bilharziose, dysenterie…). Dans la galère, les populations calculent très peu les conséquences liées à l’eau du fleuve. Tous les jours, c’est la ruée. Les motos Jakarta, les charrettes et autres cyclomoteurs servent désormais de moyen de collecte d’eau. A chacun son traitement pour rendre potable son eau . C’est la même rengaine ! Chaque hivernage, Bakel crie “soif”. La SDE, par manque de vision et d’anticipation, n’arrive toujours pas à fournir correctement l’eau pendant cette période. La situation est devenue intenable. Le liquide précieux manque.

Nous avons tenté de joindre la SDE sans succès. Dans tous les cas, à Bakel, l’eau ne dépasse jamais les genoux pour paraphraser les Soninkés: «A bada bada ji ni khouroungo y a ta «( traduction littérale ).

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