Ce que les lionnes vont recevoir, selon le ministre Matar Ba

Le ministre en charge des Sports s’est réjoui de l’augmentation de moyens octroyé au basket national. Dans un entretien accordé au quotidien L’Observateur de ce mercredi 7 octobre 2015, Matar Ba, revenant sur la revalorisation des primes et plus d’égard réclamés par les ‘’Lions’’ et les ‘’Lionnes’’ du basket, a rappelé à ceux-ci que «c’est avec l’avènement de Macky Sall qu’on parle de millions dans la basket. Il y a eu des campagnes pour lesquelles les ‘’Lionnes’’ du Basket ne recevaient que 300 000 F Cfa».

Aujourd’hui, précise-t-il, «pour les primes de quart de finale, demi-finale et finale, chaque Lionne recevra 6 millions de francs. Cela n’a rien à voir avec la prime de qualification. Elles ont reçu 1,8 million chacune, avant de partir.    Le total sera de 7,8 millions de nos francs, par Lionne, soit 126 millions pour toute l’équipe. Le football n’a jamais été pris en charge, pendant 3 mois, dans des hôtels. On l’a fait, pour le basket. On a mis 527 millions F Cfa pour les deux campagnes, sans compter la préparation».

Cependant, il reconnait que toutes les fédérations de sports au Sénégalais ne peuvent pas bénéficier d’un traitement équitable. «C’est vrai, on ne peut pas traiter les Fédérations de la même manière. La taille n’est pas la même, les compétitions également. Cependant chaque Fédération sera traitée avec respect. C’est une directive du président de la République. C’est pourquoi, nous accompagnons tout le monde. Je suis allé défiler avec le Special Olympics à Los Angeles.    L’ère où les Fédérations n’étaient pas considérées est révolue. Nous allons travailler en toute intelligence. Aujourd’hui, tout ce qui est possible est en train d’être fait. Mais s’il faut dire non, on dira non».Satisfait de la récente victoire des Lionnes à Afrobasket 2015, il estime qu’«une salle de basket répondant aux standards internationaux est indispensable. Mais ce n’est plus une préoccupation. Celui qui doit décider a décidé de le faire. Il ne faut pas qu’on se focalise sur la salle. Le problème, ce n’est pas seulement la salle. Il faut revaloriser le travail qui nous a valu des résultats et créer les conditions de performances, pour que d’autres jeunes puissent émerger.
Auteur: SenewebNews – Seneweb.com