Le mouvement « And Dolèl Sidiki Kaba » ne veut plus voir les enseignements-apprentissages bloqués du fait des écoles non encore désherbées. Ce jeudi, ils ont formé des groupes et commencé le désherbage de l’école Quinzambougou.
« And Dolèl Sidiki Kaba » n’est pas seulement un mouvement politique. Le développement social et l’éducation des enfants lui tient aussi à cœur. Ce jeudi, à travers une action de désherbage entreprise dans l’enceinte de l’école Quinzambougou, les camarades politiques du Garde des Sceaux ont montré toute l’importance qu’ils accordent à l’éducation des enfants. A en croire le coordonnateur du mouvement, Abdoulaye Danfakha, « nous voulons que le concept « ubi tay jang tay » lancé par les autorités et certains partenaires de l’école soit matérialisé et rendu effectif, raison de notre présence sur ces lieux pour ôter tout ce qui peut entraver le fonctionnement de la cour et des cours ». Son camarade Kandji, membre du mouvement, ajoutera qu’il s’agit surtout « de permettre aux élèves, au corps professoral mais aussi à l’administration, de pouvoir mener à bien leur travail, chacun en ce qui le concerne ». Pendant des jours, poursuit-il, « nous ferons le tour de plusieurs établissements dans la commune, pour apporter notre contribution dans la matérialisation du concept « ubi tay jang tay » auquel nous accordons une grande importance. Nous comptons désherber les cours des différentes écoles que nous aurons à visiter dans l’optique de permettre le démarrage effectif des enseignements-apprentissages au grand profit des élèves ». Selon toujours ces poulains du ministre de la Justice, « depuis quelques années il est noté un grand déficit dans le quantum horaire qui, à chaque fois, prend un sacré coup avec les grèves des élèves et aussi celles des enseignants ». Et c’est la raison pour laquelle soutient le coordonnateur du mouvement, Abdoulaye Danfakha tout en sueur dans les hautes herbes de l’école Quinzambougou, » nous voulons que les cours démarrent le plus rapidement possible afin que, même si perturbations il y aurait, ça trouvera qu’au moins, une bonne partie du programme est déjà exécutée et comprise par les potaches qui, après tout, sont les seuls perdants dans les luttes notées. Notre mouvement, outre sa vocation politique d’accompagner Me Sidiki Kaba dans ses actions et entreprises, reste aussi un mouvement social qui œuvre pour le développement intégral de l’homme et de tout l’homme ».
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Abdoulaye FALL / www.tambacounda.info /
